La 4ème session de la Haute commission mixte algéro-nigériane s’est ouverte à Alger, sous la co-présidence du ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel et son homologue nigérian, arrivé hier en Algérie à la tête d’une importante délégation.
Ce rendez-vous bilatéral « constitue, assurément, une étape essentielle dans la mise en place d’une coopération rénovée et féconde et nous permettra, j’en suis persuadé, d’examiner toutes les possibilités pouvant donner une forte impulsion à nos relations bilatérales », a indiqué M. Messahel , soulignant la volonté des deux pays au profit d’une coopération « féconde, diversifiée et mutuellement bénéfique doit se traduire par la mise en œuvre de projets concrets à même de tirer profit de nos potentialités et de nos complémentarités ».
C’est dans cette logique que cette commission que cette 4ème session de la Haute commission mixte algéro-nigériane devrait constituer une étape à exploiter par les experts des deux pays « pour évaluer les actions déjà engagées et à la redynamisation des axes de coopération entre les deux pays, en faisant ressortir des recommandations devant leur imprimer un saut qualitatif », a recommandé le chef de la diplomatie algérienne, partant du principe que l’Algérie et le Nigeria « disposent d’atouts importants qui gagneraient à être exploités par la réalisation de projets de partenariat créateurs de richesse et d’emplois .».
M.Messahel s’est dit, en outre, « encouragé » par la perspective de la signature, au cours de cette session, de plusieurs accords de coopération qui viendront, a-t-il fait remarquer, « densifier le cadre juridique régissant notre coopération bilatérale en vue d’en renforcer l’efficacité, d’en diversifier les domaines et de l’adapter aux réalités et priorités des deux pays ». Sur ce registre, les hommes d’affaires et opérateurs publics et privés des deux pays ont, à cet effet, un rôle « important » à jouer et sont appelés à multiplier les rencontres, les manifestations et les foires à caractère économique, ajoutant qu’il est évident que la volonté politique de faire aboutir des projets concrets, dans ce domaine, existe de part et d’autre, a-t-il prôné.
Dans le cadre de la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans le continent, Abdelkader Messahel a assuré que l’Algérie poursuivait son action à la tête du Comité de suivi de l’Accord d’Alger pour la Paix et la Réconciliation au Mali pour la mise en œuvre « entière et sincère » de l’accord politique signé, tout en œuvrant « inlassablement » en faveur du règlement de la crise libyenne, pour que ce pays frère et voisin sorte « définitivement de la violence fratricide et retrouve la stabilité qui lui permettra de s’atteler à la tache du développement ».