En dépit des appels de l’Union des commerçants, des autorités locales et du mouvement associatif, la quasi-majorité des commerçants et des transporteurs publics, à l’exception de ceux de l’entreprise ETO, ont pointé absents durant toute la première journée de la fête de l’aïd à Oran.
Habitués à cette situation durant les fêtes, les ménagères n’ont pas hésité à faire le plein des approvisionnements à la vielle de l’aïd.
Une véritable «razzia» s’est opérée à travers les marchés de la ville d’Oran et autres commerces des quartiers, donnant encore une fois l’occasion aux impitoyables commerçants notamment des fruits et légumes, de hausser les prix jusqu’à les doubler pour certains produits prisés par les consommateurs.
Le transport public s’aligne également dans ce même ordre déraisonnable et aberrant, laissant les taxis clandestins faire la loi, profitant au maximum des porte-monnaie des usagers déjà fortement réduits durant le mois de ramadhan et la suite.
Comme quoi, tous les appels et directives annoncées, à grande pompe avant l’aïd, se sont avérés semblables au vent.
Les fêtes se suivent et se ressemblent, comme quoi les gens ont besoin de s’approvisionner pour plusieurs jours en raison de la fermeture des boulangeries et des autres commerces.
HMB