Les principales infractions relevées concernent essentiellement le défaut de dépôt des comptes sociaux (50%), défaut de publicité des prix (17%), opposition au contrôle (15%) et exercice d’activité commerciale sans détention d’un local (7%).
Le ministère a tracé, à travers son programme d’action 2011, plusieurs objectifs, dont principalement la réduction du risque alimentaire à travers le respect des règles d’hygiène, la conformité des produits industriels, le renforcement de l’information du consommateur à travers l’étiquetage et la publicité des prix et tarifs des produits et services.
Pour atteindre ces objectifs ciblés dans le domaines du contrôle de la conformité des produits et de la répression des fraudes, les produits alimentaires de large consommation ont fait l’objet de contrôle régulier et une attention particulière a été mise sur les produits à risque élevé.
Les action programmées, en matière de contrôle des prix et des pratiques commerciales ont visé notamment la lutte contre la pratique des prix illicites, l’exercice d’activités commerciales sans titre légal ou sans local, la vente et l’achat sans facture et le défaut de publicité des prix et tarifs des produits et services.
Le secteur du commerce a bénéficié de 7.000 postes budgétaires, dans le cadre du programme quinquennal (2010-2014), afin de renforcer et développer l’outil de contrôle sur le terrain et la couverture de toutes les activités commerciales et économiques et la surveillance des marchés à l’échelle nationale.
Selon le ministère du commerce, 1.000 postes budgétaires ont été dégagés pour l’année 2010, 2.500 postes pour 2011, le même nombre de postes pour 2012 et 1.000 postes sont prévus pour les années 2013 et 2014.
Entre 2010 et 2011, la majorité des postes, soit 3.410 ont été attribués aux directions de wilayas du commerce et au Centre algérien du contrôle de la qualité (CACQ).