Commerce informel de la devise : Le marché d’Alger transféré à Paris

Commerce informel de la devise : Le marché d’Alger transféré à Paris

Continuant d’activer sur le marché informel au vu et au su de tous, le marché de la devise évolue à l’ombre des décisions officielles. Personne ne peut avancer le montant globale des devises qui échappent au contrôle de l’Etat.

Vendu à 180 Da contre 170 Da, l’achat de l’Euro au marché noir, parallèle, informel ou illégale ou appelons le, comme on l’entend puisque le mal des barrons de la maffia de la devise est tellement profond, nous ne sommes plus dans un marché, mais, nous vivons dans une jungle financière ou le gros poisson mange le petit poisson qui n’a plus le choix que celui d’accepter l’offre de tel ou tel mafiosi. Samir F, 30 ans, un jeune trafiquant de devise du marché du square, malgré lui souligne. « Dans ce marché de la devise.

Il faut savoir qu’il y’a des barrons invisibles qui engrangent de grandes sommes d’argents et en paquets est d’autres petits voyous comme nous qui se contente d’un petit pourcentage juste pour survivre », révèle Samir qui a accepté de se confier de manière volontiers.

Conscient des valeurs qui séparent le marché formel qui constitue la base de toute réussite individuelle ou collectif et les conséquences du marché informel qui correspond aux vagues des marchés troubles, notre interlocuteur qui n’a pas choisi son destin, révèle « je discute souvent avec des gens qui vivent en France. J’ai appris que ce marché informel de la devise se fait en France d’abord. En ce qui nous concerne, Nous, nous ne sommes que des maillons de chaines qui exécutent à contre coeur » regrette t-il.

Tout en reconnaissant les conséquences de l’activité informel du marché de la devise qui se répercute négativement sur contre l’économie du pays, Hamid K, chauffeur de fonction qui essaye d’arrondir sa fiche de paye mensuelle lance « Je sais que ce que je fais est illégale. Mais, avec la dégradation du pouvoir d’achat, je n’y peux rien, sauf prendre des risques, afin d’arriver à subvenir aux nombreux besoins de la famille », dira t-il. Nous, nous ne sommes que des petits voyous de la chaine du marché de change parallèle.

Les véritables trafiquants, on ne les connaît pas. Je ne fais pas ce sale boulot par choix, mais, parce que nous n’avons pas d’autres chances d’emplois décent qui n « Le vrai marché de change de la devise a été transféré à Paris depuis quelques temps. C’est à Paris que l’on décide sur la valeurs du dinars Algérien », révèle Mohamed G, cadre bien imprégné dans le monde des affaires que nous avons rencontré au square port Said à Alger.

Enregistrant une moyenne de 7 à 9 DA de différence entre le taux de change officiel et celui du marché d’achat et vente de la devise actuellement, la relance de l’économie du pays, commence par la protection du marché formel qui doit ouvrir les bureaux de changes de manières officielles, afin de contrer les activités clandestines et illégale qui porte de sérieux coups pour la valeurs réelle de l’économie nationale à la recherche de nouveaux leviers économiques et financiers qui garantissent la stabilité et le développement continue.