Commerce : Des assises pour lutter contre l’informel

Commerce : Des assises pour lutter contre l’informel

Les assises nationales sur le commerce prévues en juin offriront l’opportunité d’élaborer «une feuille de route» à même de limiter le phénomène du commerce parallèle, a souligné hier à Alger l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA).

Intervenant lors d’une conférence de presse, le secrétaire général de l’UGCAA, Salah Souilah a indiqué que les recommandations issues de ces assises initiées par le ministère du Commerce en collaboration avec l’UGCAA « permettront aux autorités publiques de mettre fin à l’anarchie qui caractérise actuellement l’activité commerciale ».

D’ailleurs en prévision de ces assises nationales, l’UGCAA et le ministère du Commerce ont établi un programme de travail en vue de tracer la feuille de route de cette rencontre. Quatre thématiques y ont été retenues. Il s’agit de la régulation commerciale, de l’encadrement du commerce extérieur, du contrôle économique, des ressources humaines et la communication.

Concernant le premier point, les intervenants des secteurs l’Agriculture, la Pêche, l’Environnement, les Impôts, l’Energie et les Mines, la Santé, les Ressources en eau, le Tourisme, les Transports, les Affaires religieuses, l’APC, la daïra, les services de sécurité discuteront sur les circuits de distribution, la politique des prix et la modernisation des transactions commerciales (payement par carte bancaire, Internet, chèque).

Les discussions porteront également sur la politique des prix, la valorisation du potentiel export et le contrôle des pratiques commerciales et anticoncurrentielles. Selon l’UGCAA, plus d’un million de vendeurs activent sur le marché parallèle.

« L’Etat doit mettre en œuvre une stratégie à long terme pour lutter contre le commerce parallèle en y associant les représentants des commerçants», a réaffirmé Salah Souilah. Selon lui, l’une des solutions est de se réapproprier les souks el fellah et les galeries algériennes au niveau de toutes les daïras et wilayas au profit des marchands à la sauvette. Un avis que ne partage pas un membre du bureau de l’UGCCA pour qui l’éradication du marché informel passe, inéluctablement, par la lutte contre les barons du trabendo.