Au moins, la con férence de Copen hague, si elle n’a pas débouché sur des résultats probants, elle a le mérite de faire la part des choses entre pays riches et pays pauvres.
La survie future va dépendre de la trésorerie de chaque pays.
Et pour cause, la facture du programme de lutte contre le réchauffement climatique- qui coûtera 500 milliards de dollars par an à l’économie mondiale- devra être partagée par tous les pays concernés.
Et ce sont désormais tous les pays qui sont concernés, dont l’Algérie, bien entendu. Le hic, est que le cartel mondial ne veut pas supporter à lui tout seul la facture, estimant au passage que, si cela se faisait, cela profiterait aux pays aux économies fragiles.
En vérité, ce cartel, qui se cache sous les boucles blondes d’un ange, trouve-là un moyen inespéré de maintenir la pression sur le sous-continent, affaibli par les conflits ethniques et les problèmes de ressources hydriques. L’épée de Damoclès plane désormais sur la tête des pays du sous-continent, car d’une par les émissions de CO2 s’accélèrent, de l’autre, il faudra casser la tirelire pour « revenir dans la trajectoire ».
Karim Bennacef
