Comment survivre en open space ?

Comment survivre en open space ?

istock_000023649769_medium.jpgL’open space génère du bruit, des difficultés de concentration, une fatigue chronique… Pour tenir le coup, jour après jour, quelques exercices bénéfiques de sophrologie.

Seuls 7 % des salariés apprécient l’open space ! On comprend qu’ils soient si peu nombreux.

L’open space engendre du bruit, des difficultés pour se concentrer, de la fatigue qui a tendance à devenir chronique, des tensions physiques liées au maintien prolongé de la même posture, car les individus s’autorisent moins à bouger, une perte d’intimité et une plus grande propagation des microbes. Résultat : il y a une baisse de rendement.

La sophrologie peut aider à faire baisser les tensions physiques et intellectuelles, grâce à des exercices qui permettent de renforcer l’adaptabilité et l’isolement sensoriel.

Contre les tensions physiques et mentales

  • Inspirer puis contracter les muscles de la mâchoire, les poings, le ventre, les fesses, les orteils.
  • Souffler et relâcher.

Cet exercice peut être réalisé assez discrètement à son bureau, chaque fois que l’on sent la tension monter dans la journée.

Pour celles et ceux qui n’identifient pas cette tension, l’exercice peut être fait le matin vers 10 h 30 – 11 h, puis avant de partir déjeuner pour se sentir détendu au moment du repas et profiter pleinement de cette pause, vers 15 h 30 – 16 h, et enfin juste en sortant du bureau, afin de profiter de la soirée sans être à cran.

Il est à réaliser trois fois de suite avec une pause entre chaque mouvement.

Il permet d’éliminer les tensions profondes et de ressentir immédiatement une sensation de détente.

S’isoler sensoriellement

Pour être efficace, cet exercice doit être réalisé loin du regard de ses comparses, dans les toilettes par exemple, si c’est le seul lieu de tranquillité !

  • Debout, inspirer par la bouche et imaginer se remplir de calme.
  • Bloquer sa respiration, et fermer ses oreilles avec les pouces, ses paupières avec les index, ses narines avec les majeurs.
  • Se pencher en avant et souffler par le nez en relâchant les bras et le haut du corps pour soulager la colonne vertébrale. Se redresser doucement.

Quand on réalise l’exercice, on peut se dire dans sa tête : « j’inspire le calme, je m’isole du monde extérieur », et quand on souffle par le nez « je diffuse le calme à l’intérieur de mon corps ». Cet exercice est également à réaliser trois fois de suite.

On peut aussi penser à mettre sur son fond d’écran une image qui fait du bien (un tableau de peintre, un paysage, une fleur…). Mieux vaut éviter tout visuel personnel qui permet aux collègues une intrusion dans la vie privée.

L’adaptabilité

  • Debout, faire des rotations du buste, les bras relâchés.
  • Sentir la souplesse des bras, les mouvements de la tête qui accompagnent le corps.

Cet exercice permet de prouver que l’on est souple et que l’on possède les capacités nécessaires pour s’adapter.