A l’occasion de la journée nationale d’hommage aux « Morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie de ce samedi 5 décembre, une cérémonie a permis de fleurir la mémoire des 24 000 soldats tués lors ces huit années combats entre 1954 et 1962. Et plus localement de fleurir le souvenir des 202 morts vosgiens dont le nom est gravé sur la stèle Clemenceau.
A cette occasion, dans un discours empreint de dignité et d’émotion, Oswald Calegari, président départemental de l’Union Nationale des Combattants a eu « une pensée pour tous nos amis assassinés que ce soit par le FLN (Front de libération nationale) ou l’OAS (Organisation Armée Secrète). »
Pour rappel cette date du 5 décembre a été fixée par un décret de 2003, nombre de rapatriés estimant que la date du 19 mars, célébrant les accords d’Evian de 1962 et le cessez-le-feu est inopportune, puisqu’il y a eu de très nombreuses victimes après ce dernier.
Le 5 décembre 2002, Jacques Chirac, président de la République, a inauguré le mémorial national de la guerre d’Algérie et des combats du Maroc et de la Tunisie, quai Branly à Paris. D’où cette date, qui n’a rien d’historique, mais qui est préférée par certains rapatriés.