Bab Ezzouar a abrité la cérémonie officielle : Cultiver l’esprit patriotique chez les jeunes
La commune de Bab Ezzouar, qui abrite cette année les festivités commémorant le 66e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945, a été marquée par une intense activité conduite par deux importantes délégations officielles comprenant des ministres, de hauts responsables ainsi que des autorités militaires, civiles locales et des membres de la famille révolutionnaire.
La première délégation conduite par le ministre des Transports, Amar Tou, a procédé à la mise en service des 13 stations du tronçon du tramway de la banlieue est d’Alger reliant Bordj El Kiffan à la cité Mokhtar Zerhouni, ex-les Bananiers, de Mohammadia.
Une autre délégation conduite par le secrétaire général de la wilaya d’Alger, accompagnée des walis délégués, des présidents des sept communes de la circonscription administrative de la daïra de Dar El Beida, du recteur de l’université Houari Boumediène, des membres de la famille révolutionnaire, a pour sa part procédé à l’inauguration d’un certain nombre de places, établissements publics et monuments.
Il s’agit d’une stèle et d’une fontaine situées au niveau de la cité du 8-Mai-1945 (ex-Sorécal), de la baptisation de deux établissements scolaires primaires, le premier à la cité El Djorf, le second à la cité Smaïl Yefsah et d’un CEM à la cité Soummam dans la commune de Bab Ezzouar et ce, en commémoration des massacres du 8 Mai 1945. « C’est un important jour pour la ville de Bab Ezzouar qui abrite les festivités officielles de réapproprier des pans de mémoire pour préserver notre histoire et cultiver notre patriotisme aux jeunes générations afin que nul n’oublie le prix que les Algériens ont payé à la liberté et à la souveraineté du pays », ce sont des propos relayés par le secrétaire général de la wilaya, le directeur de l’ONM pour la wilaya d’Alger, le P/APC de la commune et des moudjahidine, lors de l’inauguration de ces édifices publics, en dévoilant les noms des quatre martyrs issus des banlieues d’Alger.
La commune de Bab Ezzouar, qui se recueille à la mémoire de ses martyrs, a tenu à inscrire sa part dans l’histoire de la Révolution algérienne en procédant à rebaptiser des établissements scolaires et à inaugurer de nouveaux sites en ce jour de souvenir et de recueillement, s’identifiant aux noms d’illustres personnages, des enfants de la banlieue est d’Alger, tombés au champ d’honneur pour l’indépendance de l’Algérie, comme l’a précisé le directeur du CEM des 2.068 logements Smaïl Yefsah, M. Mohamed Rahim.
Ainsi, à la cité El Djorf, c’est un établissement d’enseignement primaire qui a été rebaptisé au nom du chahid Mohamed Messaoudi. A la cité Smaïl Yefsah, l’établissement d’enseignement primaire porte désormais le nom des frères chouhada Meddour. A la cité Soummam, le CEM porte le mon du chahid Abdelkader Bensaci.
Houria Akram
Benzaghou : « Ouvrir l’USTHB sur son environnement »
De son côté le recteur de l’USTHB, M. Benzaghou, présent à la manifestation, a exprimé son souhait de voir l’université apporter sa contribution à l’amélioration de l’environnement en organisant des portes d’information ouvertes sur la société, notamment à Bab Ezzouar et s’ouvrir sur les jeunes pour leur offrir les disciplines enseignées.
A l’issue de la cérémonie, des discussions ont regroupé les élus locaux avec les autorités et cadres de la wilaya où les difficultés en matières d’infrastructures de sports, de loisirs et de proximité que vivent certaines cités ont trouvé des échos auprès des autorités publiques locales et des éléments de réponses seront prises incessamment, comme l’ont suggéré successivement, le secrétaire général de la wilaya et les walis délégués.
H. A.
Une ville qui avoisine les 120.000 habitants
La commune de Bab Ezzouar avoisine les 120.000 habitants et comprend trois grandes cités, à savoir, celles du 8-Mai-1945, avec 45.000 habitants, du 5-Juillet, 35.000 âmes et El Djorf, 30.000 habitants. Elle s’agrandit parallèlement avec les quartiers de la Soummam, de Rabia Tahar, siège de l’APC, des frères Hacini et du 17 Octobre et les quatre lotissements qui structurent Boushaki et Douzzi. Et voilà qu’elle dispose d’une grande zone avec le nouveau quartier d’affaires d’Alger, le nouveau pôle économique de la capitale qui s’élève au nord en englobant la cité du 8-Mai-1945 et au sud en s’étendant sur le quartier d’affaires près des grandes infrastructures hôtelières et du centre commercial, comme l’ont indiqué respectivement, Mohamed Agoun, directeur de la réglementation et de l’administration générale et Mohamed Larbi Taïbi, directeur de l’aménagement et de l’urbanisme de l’APC.
Sétif se souvient
Comme en ce mardi printanier du 8 mai 1945, Sétif et ses populations se sont réveillées tôt hier pour marcher en masse à la mémoire de tous ceux qui périrent sous l’oppression féroce du colonialisme français il y a déjà 66 ans, mais aussi et une fois encore crier à la face du monde l’horreur d’un crime resté impuni, d’odieux massacres perpétrés contre un peuple qui perdait alors 45.000 de ses enfants.
A Sétif hier, les symboles étaient trop forts condamnant énergiquement ce crime contre l’humanité commis par l’occupant et attestant d’autre part de la volonté et de la détermination d’un peuple plus que jamais décidé à cultiver la mémoire et agir en rangs serrés pour la préservation de ses valeurs, de son unité et de sa patrie.
Comment sinon apprécier cette affluence nombreuse venue comme en ce jour de marché de 1945, de tous les coins de la wilaya, pour marcher ensemble, brandir des banderoles condamnant énergiquement le colonialisme français et comme pour signifier à qui en avait besoin, cette symbiose entre les générations de l’Algérie, s’arrêter à Ain Fouara et prendre acte de cette fidélité à nos glorieux martyrs, cet amour pour la patrie se dégageant de 1.000 poitrines d’enfants habillés aux couleurs nationales et interprétant le chant du souvenir, le chant de la mémoire qui n’oublie pas. Comme de tradition donc, des milliers de citoyens, jeunes et moins jeunes, moudjahidine, scouts et survivants de ces massacres, conduits par le wali de Sétif, M. Abdelkader Zoukh, le président de l’APW et les autorités civiles et militaires de cette wilaya, emprunteront le même itinéraire que celui d’il y a 66 ans.
Précédé par la clique et un groupe de jeunes scouts portant l’emblème national, le cortège qui prendra le départ de la mosquée « Abou Dher el Ghiffari », débouchera, banderoles en main, sur l’avenue du 8-Mai-1945 qu’il parcourra dans la dignité jusqu’à la place Saal-Bouzid, là où a été abattu froidement, à la fleur de l’âge, par un policier français, le premier martyr de ces massacres.
Ici, et après l’hymne national, une gerbe de fleurs sera déposée à la mémoire de nos glorieux martyrs, avant qu’un imam ne procède à une rétrospective de ce que furent ces odieux massacres et cette répression aveugle exercée par les forces coloniales sur des populations dont le seul « tort » était de vouloir faire entendre la voix de l’Algérie et de réclamer une liberté spoliée par l’occupant.
« Il s’agit bien d’un crime contre l’humanité, les victimes étaient de même religion, de même ethnie, dans une lutte contre l’autorité politique », nous confiait lors du 60e anniversaire, Maître Nicole Dreyfus, ancien membre du collectif des avocats du FLN, qui soulignait qu’une telle célébration est plus qu’indispensable parce qu’elle relève d’un devoir de mémoire et pour que plus jamais de tels actes ne se reproduisent.
A la place Saal-Bouzid, de vibrants youyous fusent de la foule et de ces balcons où prirent place de nombreuses familles. L’émotion est à son comble et des « Tahia el Djazair ! » sont scandés, comme pour affirmer haut et fort que le peuple algérien après de rudes souffrances avait bel et bien pris en main sa destinée et que rien ne pouvait l’arrêter dans sa marche vers l’unité et le progrès.
Non loin de là, sur la grande place de Ain El Fouara, à quelques mètres de la mosquée « El Attik », une immense scène a été dressée pour accueillir les mille enfants, des élèves habillés aux couleurs nationales qui reprenaient dans une formidable mélodie « Aoufia », un texte de Azzedine Mihoubi, comme pour dire aussi leur attachement aux valeurs de leur peuple, revenir 66 ans dans le temps et reprendre « Hayou Chamel », avant de terminer en apothéose par des « One, Two, Three, Viva l’Algérie ! ».
Une merveilleuse image, empreinte de sentiments forts qui se fondait dans une symbiose doublement accentuée par cette image de générations qui s’écoutaient, fort d’une histoire à la fois riche et variée que la cellule de communication de la wilaya n’a pas omis de mettre en exergue sur une belle revue en couleurs. Dans un cheminement continu, ce sera ensuite à deux expositions d’être inaugurées, l’une de philatélie, au niveau du grand Cybercafé de la ville et l’autre à la salle des fêtes où devait se tenir une imposante exposition d’arts plastiques, le tout couronné au jardin « Emir Abdelkader » par le premier coup de peinture d’une belle œuvre de jeunes.
Auparavant, les autorités de la wilaya, accompagnées de nombreux représentants de la société civile, se sont rendues comme de coutume au cimetière « Sid Essaid » où ils se recueillirent à la mémoire des dizaines de martyrs qui ont été massacrés et jetés dans deux fosses communes.
A « Sid Essaid », qui garde encore une place particulière dans la mémoire collective sétifienne, reposent entre autres dans ses fosses, Saal Bouzid, les frères Hebbache, Serai el Haoues, Bella Abdallah, Mabrouk Laifa et bien d’autres. Dans le courant de l’après-midi, le wali et les autorités locales se sont rendus à El Eulma où il assistèrent à la clôture du 3e challenge mondial de boxe et assisteront dans la soirée à une opérette intitulée « le Tribunal de l’histoire » Un programme aussi riche que varié marqué d’ailleurs depuis la veille par une conférence historique traitant de ces massacres et qui s’est déroulée à l’amphithéâtre « Mouloud-Kacim-Nait-Belkacem » de l’université Ferhat-Abbas, et par un dîner qui sera donné dans les salons de l’APC en l’honneur de la famille révolutionnaire et de nombreux concours culturels et sportifs.
M. Abdelaziz Belkhadem, ministre d’Etat, représentant personnel du Président de la République, de passage la veille à Sétif, donnera le coup d’envoi du prix cycliste du 8-Mai 1945, remettra des prix à des coureurs et prendra connaissance du projet de l’observatoire du 8-Mai-1945.
F. Z.
La torture, une pratique encouragée par les politiques
l Les conventions de Genève du 12 août 1949, auxquelles la France a adhéré en 1951, répriment et maintiennent en tout temps l’obligation pour les Etats signataires de juger les responsables de crimes contre l’humanité.
En 1945 l’Europe toute tremblante d’avoir survécu à l’apocalypse totalitaire revendiquait ses droits pour ses peuples de vivre libres, loin des bottes fascistes et nazies. La France met en avant l’horreur nazie à Ouradour-sur-Glane, ce village gaulois rasé entièrement par les Allemands, peu de temps avant qu’un militaire en poste à Kherrata ne s’écrie en mai 1945 : « Mais Ouradour-sur- Glane, on en fait un tous les jours ici en Algérie ! »
Guelma, Kherrata, Sétif et aussi Alger en 1957 avec un Aussaresses que présente Pierre Vidal Naquet dans « La torture dans la république » comme le chef de file d’une équipe de tueurs professionnels. De tout temps une coopération a existé entre les militaires et les politiques. Dans un entretien accordé au journal « Le Monde » le 23 novembre 2000, ce général déclare : «Tous les matins, avec Trinquier, je faisais mon rapport à Massu et lui racontais ce qui s’était passé la nuit précédente. Pour qu’on s’en souvienne, nous consignions tout dans un gros cahier manifold. Il y avait quatre pages pour chaque jour : une pour Massu, une pour Salan [commandant en chef des forces armées en Algérie], une pour Lacoste, [ministre résident en Algérie] et enfin une pour moi. Parfois, je disais à Massu : « On a ramassé untel » et je le regardais dans les yeux avant d’ajouter : « On le tuera demain. » Massu poussait un grognement, et je prenais cela pour un oui. « Une nuit, je m’en souviens, Bigeard m’a dit : « J’ai capturé le groupe terroriste de Notre-Dame d’Afrique, une bande de tueurs dont je ne sais pas quoi faire. Est-ce que vous pouvez demander à Massu son avis ? ». Que pouvait-on faire ? Livrer ces hommes à la justice ? C’était hors de question, nous avions autre chose à faire que d’examiner les situations particulières de certains individus dans le cadre de la légalité… Trinquier et moi, on va alors chez Massu, et Trinquier lui suggère : « Tu ne crois pas qu’on devrait les envoyer dans le maquis (autrement dit les flinguer) ? » Massu a répondu : « Un maquis éloigné ! »
L’écrasante majorité des généraux qui ont eu a diriger les opérations militaires en Algérie à un moment ou à un autre, ont soit donné l’ordre, soit couvert des actes barbares contre des populations civiles, quand ils ne les menaient pas eux-mêmes, comme le général Pélissier en 1845 dans les plaines du Dahra. Ce général piégea les Ouled Riah dans les grottes de Nekmaria, y entassa des fagots de bois, alluma le feu et les enfuma, devenant ainsi avec presque un siècle d’avance l’un des pères des chambres à gaz.
Plus tard un soldat raconte : « Rien ne pourrait donner une idée de l’horrible spectacle que présentait la caverne. Tous les cadavres étaient nus, dans des positions qui indiquaient les convulsions qu’ils avaient dû éprouver avant d’expirer. Le sang leur sortait par la bouche. Mais ce qui causait le plus d’horreur, c’était de voir des enfants à la mamelle gisant au milieu des débris de moutons, des sacs de fèves… ».
Pélissier militaire n’a pas agi seul et, sur place, à Nekmaria, il n’a pas improvisé : quelques jours auparavant, le gouverneur général d’Algérie, le maréchal Bugeaud, lui soufflait cette méthode barbare dans une note datée du 11 juin 1845 : « (…) Imitez Cavaignac aux Sbéhas ». Effectivement le général Cavaignac avait une année auparavant enfumé la tribu des Sbéhas. Le colonel Saint-Arnaud ne va pas lui non plus démériter de sa hiérarchie : le 8 août 1845, il va emmurer une tribu entière.
Même si la France a voulu par des dispositions juridiques se prémunir contre les rappels de l’histoire – la France n’a pas adhéré à la Convention sur l’imprescriptibilité des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité de 1968 -, les actes de torture sont prescrits après un délai de dix ans, et le décret de mars 1962 a amnistié les opérations de « maintien de l’ordre » dirigées contre l’insurrection algérienne. Il faut rappeler à ceux qui n’ont pas été choqués par les propos d’Aussaresses que les conventions de Genève du 12 août 1949 auxquelles la France a adhéré en 1951 répriment et maintiennent en tout temps l’obligation pour les Etats signataires (donc de la France aussi) de juger les responsables de ces crimes … enfin des «actes de pacification» et des «hauts faits d’armes d’une mission civilisatrice».
M. Koursi
Le ministre des Moudjahidine : Une honte dans l’Histoire de la France
Le ministre des Moudjahidine, M. Mohamed Cherif Abbas, a souligné hier, à Guelma, que les massacres perpétrés le 8 mai 1945 par la France coloniale à Guelma, Sétif et Kherrata « resteront à jamais une honte dans l’Histoire de ce pays ».
M. Abbas qui s’exprimait à l’université de Guelma, à l’ouverture du 9e colloque international consacré à ces événements, a ajouté que des « crimes d’une telle atrocité et d’une telle sauvagerie ne peuvent être oubliés ou faire l’objet d’une quelconque prescription ». Il s’agit, a-t-il dit, d’une « page douloureuse de l’Histoire que l’Algérie ne peut tourner ».
Le ministre a également affirmé, devant un parterre d’universitaires, de chercheurs, d’historiens algériens et étrangers, ainsi que d’étudiants, que ce crime des forces coloniales françaises « ne sera oublié ni par les générations d’aujourd’hui, ni par celles de demain », car, a-t-il rappelé, « les Algériens subissaient les enfumades et les tueries collectives au moment même où le monde entier célébrait la victoire sur le nazisme ».
Les descentes punitives du colonisateur « ont donné lieu à des tueries sans sommation et à d’aveugles chasses aux Algériens, qui n’ont épargné ni les vieillards, ni les enfants », a encore rappelé le ministre.
Le secrétaire général de l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), M. Saïd Abadou, a souligné, pour sa part, qu’aujourd’hui, « les relations entre l’Algérie et la France ne pourront être construites sur de bonnes bases et de manière durable que lorsque la France aura reconnu ses crimes en Algérie ».
La délégation officielle devait ensuite visiter les différents sites qui témoignent encore, dans la wilaya de Guelma, de l’atrocité des exactions commises, il y a 66 ans, par les forces d’occupation, la police coloniale et les milices armées.
Le ministre, accompagné des autorités de la wilaya, des secrétaires généraux d’ organisations nationales et d’un nombre important de moudjahidine, s’est notamment rendu à Héliopolis, devant ce qui subsiste encore des fours à chaux de sinistre mémoire, au lieu-dit Kef El Boumba, où ont été perpétrés des exécutions collectives, et à la gare de Guelma, autre théâtre des massacres du 8 mai 1945.
Conférence historique à Tizi-Ouzou
Dans l’objectif d’inculquer dans la mémoire des jeunes les atrocités commises le 8 Mai 1945 par l’armée coloniale française contre les populations civiles de notre pays, le bureau de wilaya de Tizi-Ouzou de l’Organisation nationale de jeunes (ONJ) a organisé, hier, à la maison de la Culture Mouloud-Mammeri, une conférence commémorative de cette date durant laquelle le sang des Algériens avaient coulé à flot pour la simple raison de revendiquer le droit à son autodétermination.
Cette conférence animée par des universitaires et moudjahidine a traité des massacres commis par l’armée coloniale française à travers plusieurs régions du pays, notamment à Sétif, Guelma, Kherrata… Selon l’initiateur de cette conférence, en l’occurrence le président du bureau de wilaya de Tizi-Ouzou de l’ONJ, M. Rabah Mouloudj, cette rencontre est un travail de mémoire afin que nul n’oublie les exactions barbares perpétrées durant les 132 années de colonisation de notre pays, une colonisation qui n’a aucun effet positif comme le veulent faire croire les nostalgiques de cette période où le peuple algérien avait été réduit à la misère, l’ignorance et la servilité. Dans la matinée d’hier, les autorités locales de la wilaya ainsi que des membres de la famille révolutionnaire se sont recueillis au cimetière des martyrs de M’Douha où il a été procédé au lever des couleurs nationales et le dépôt de gerbes de fleurs.
B. A.