C’est la première fois depuis au moins une dizaine d’années que la première organisation syndicale du pays commémore la journée du 1er mai à la Maison du Peuple. La direction de l’UGTA estimait qu’Alger n’était pas l’Algérie et que les travailleurs des autres régions du pays avaient droit également au même hommage.
Contrairement aux autres années où les invites de l’UGTA étaient limités au ministre du Travail et quelques inconditionnels, le 1er mai de cette année a vu la présence de l’ensemble du gouvernement, le représentant personnel du chef de l’État, Abdelaziz Belkhadem, le président de l’Assemblée nationale et Louisa Hanoune, secrétaire générale du PT.
Des gerbes de fleurs ont été déposées devant la stèle érigée à la mémoire de Abdelhak Benhamouda. C’est malheureusement à cela que s’est limitée la commémoration de cette journée de lutte millénaire pour un travail décent. En effet, ni Sellal ni Sidi Saïd et encore moins le ministre du Travail n’ont jugé utile de prendre la parole, estimant, peut-être, que le message du président de la République, la veille, était amplement suffisant.
Faouzia Ababsa
