Hugh ! Bouteflika a parlé à travers un communiqué par lequel il nous apprend que sa santé plus que vacillante, ne l’empêche pas de se présenter à une quatrième candidature à la présidentielle.
De qui se fout notre bien aimé dictateur ? Il dit qu’il est bien portant, enfin, on dit à sa place qu’il a toute sa forme. A-t-il oublié que l’Algérie a formé des centaines de milliers de cadres, aujourd’hui éveillés et auxquels on ne la fait plus ?
Ses plus fervents supporters ne veulent plus de lui, pas plus que les généraux du DRS, il ne reste plus sur ses traces que les spécialistes de la propagande et du mensonge que sont Benyounès, Sellal et Saadani.
Je rêve de le voir se réveiller de son coma et se souvenir du peu d’études qu’il a faites, qu’il se dise « merde, qu’est-ce que je fait dans cette galère ? »
Pourquoi afflige-t-il le pays de Massinissa de cette honte ?
Kateb Yacine et son, ami M’hamed Issiakhem doivent se retourner dans leurs tombes ! Que dire de Rouiched, de Malek Haddad ou de Rachid Farès ? Que dire de l’émir Abdelkader ou d’Amirouche? Que dire à tous les martyrs que les paras français ont torturés ?
Quel est donc ce bénéfice qu’attend ce président autoproclamé à vie qui nous donne un quitus pour raser les murs de toutes les rues du monde. Il dit qu’il ne peut pas rester sourd à nos appels. Qui l’a appelé ?
On lui suggère une chose: qu’il oublie les terroristes qu’il a disculpés, qu’il éponge les ardoises des généraux auxquels il a permis de s’enrichir sur le dos du peuple. Qu’il fasse semblant d’éluder les turpitudes de son frère Saïd ou de faire mine d’ignorer les âneries de son autre frère, Abdelghani, un avocat qui n’a jamais défendu personne…
Qu’il nous explique pour une fois, avant de mourir où il s’est tapi pendant ses quinze ans de traversée du désert. Qu’il nous dise ce qu’il souhaite pour l’Algérie. Qu’il nous dise, lui, l’impénitent démocrate, pourquoi il a passé ses interminables mandats à emprisonner les syndicalistes et les militants des libertés démocratiques. Qu’il nous dise pourquoi il a décidé de nous faire chier jusqu’à sa mort. Il agonise, nous agonisons avec lui. Plus personne ne croit en lui. Pas même l’équipe nationale de football. Barakat!
Meziane Ourad