Combien de voitures l’Algérie a-t-elle importées ? La réponse de Kamel Rezig

Combien de voitures l’Algérie a-t-elle importées ? La réponse de Kamel Rezig

Le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a annoncé que l’Algérie a importé 179 250 véhicules pour une valeur totale de  2,11 milliards de dollars (280,74 milliards de dinars) au cours des trois dernières années (depuis 2022).

Ces importations se répartissent comme suit : 125 290 véhicules (pour 1,767 milliard de dollars) importés par 9 concessionnaires ayant utilisé 100 % de leurs quotas ; 53 900 véhicules importés par 11 concessionnaires qui n’ont utilisé que la moitié de leurs quotas (soit un manque de 55 800 véhicules).

Le ministre a précisé qu’en 2023, 20 concessionnaires agréés ont déposé leurs demandes via la plateforme numérique pour obtenir la domiciliation bancaire nécessaire à l’importation de véhicules destinés à la revente en l’état. Des autorisations leur ont été accordées pour importer 288 000 véhicules pour une valeur totale de 2,572 milliards de dollars.

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Rezig a souligné que les opérations d’importation de véhicules font l’objet d’un suivi rigoureux par un comité ministériel conjoint entre les ministères de l’Industrie et du Commerce, afin d’assurer la satisfaction des besoins du marché national et la régulation des prix.

Il a également fait savoir que l’importation de véhicules de tous types a connu une très forte augmentation, avec une valeur totale qui passe de 564,9 millions de dollars en 2023 à plus de 1 milliard de dollars en 2024, soit une hausse de 100 %.

Paiement en cash : l’Algérie fixe le plafond à 500 000 DA

Le gouvernement algérien prévoit d’étendre les moyens de paiement électronique en interdisant les transactions en espèces dépassant 500 000 dinars. Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de transformation numérique de l’Algérie, qui définit 25 objectifs pour la vision « Algérie Numérique 2030« .

Billets de dinars algériens

L’état prévoit d’éliminer toute transaction en espèce qui dépasse 50 millions de centimes d’ici à 2030.

Les principaux objectifs de cette stratégie comprennent, en premier lieu, l’élimination totale des paiements en espèces pour les transactions dépassant 500 000 dinars (50 millions de centimes). La stratégie « Algérie Numérique 2030 » prévoit d’autres mesures à même de lutter contre l’économie parallèle :

  • Le lancement de cinq (5) centres de données nationaux ;
  • L’exportation de services de cloud computing (informatique en nuage) ;
  • La réduction de la fuite des compétences dans le domaine numérique ;
  • La numérisation à 100 % des services publics.

Le plan prévoit également le soutien à la création de 100 000 startups numériques, l’augmentation de la contribution de l’économie numérique à 20 % du PIB, l’accroissement des exportations dans le secteur des TIC à 500 millions de dollars, l’attraction d’investissements directs étrangers d’une valeur d’un milliard de dollars.

En matière d’infrastructure et de formation, le plan « Algérie Numérique 2030 » ne manque pas d’ambition. Il vise la connexion de 100 % des individus et des familles à l’Internet haut débit, la formation de 500 000 spécialistes en TIC, le développement de centres de données aux normes internationales, l’exportation de services numériques vers les pays voisins.

En résumé

Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a révélé que l’Algérie a importé 179 250 véhicules entre 2022 et 2024 pour 2,11 milliards de dollars. En 2023, 20 concessionnaires ont été autorisés à importer 288 000 véhicules (2,572 milliards de dollars). En outre, les importations ont doublé en 2024, passant de 564,9 millions de dollars à plus d’un milliard.

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Par ailleurs, l’Algérie veut limiter les paiements en espèces à 500 000 DA pour encourager le numérique, dans le cadre de la stratégie « Algérie Numérique 2030 ». Celle-ci prévoit 25 objectifs, dont l’élimination du cash pour les grosses transactions, la création de 100 000 startups, une contribution de 20 % du PIB par le numérique, et 500 millions de dollars d’exportations dans les TIC.

Le plan inclut aussi 5 centres de données, la formation de 500 000 spécialistes, et un Internet haut débit accessible à tous.