Entre le kilo d’amandes cédé à 900 da et les pistaches à 2.200 da
L’Aïd El Fitr qui viendra clôturer le mois de jeûne est une fête particulièrement gourmande durant laquelle les gâteaux traditionnels ont une place de choix. Même si les préparations de ces gâteaux ne commencent que durant la dernière semaine du Ramadhan, certaines ménagères ont déjà entamé les achats des produits pour confectionner ces gourmandises, notamment les arachides et comme ces dernières sont particulièrement sollicitées durant le mois de Ramadhan, elles ne se font pas prier pour afficher des prix élevés.
Un petit tour chez différents grossistes nous a permis de nous familiariser avec le prix de ces produits. Ainsi, les cacahuètes sont cédées entre 280 et 300 Da le kilo.
«C’est particulièrement élevé pour les cacahuètes, normalement c’est le produit sur lequel on se rabat pour faire des économies et non pas pour nous casser des dents», dira une femme rencontrée à proximité des grossistes, avant de poursuivre: «Et encore, ces prix sont pratiqués par les revendeurs de gros et le détaillant va encore rajouter des dinars en plus.
Chez un épicier de quartier, le marchand m’a surpris en affichant le kilo de cacahuètes à 360 Da.» Les amandes sont cédées à 750 Da le kilo, tandis que celles émondées sont proposées à 900 Da.
Les noix sont proposées à 1.600 Da le kilo et 1.200 Da pour ceux de qualité inférieur. Les noisettes sont cédées à 1.200 Da le kilo et le prix des pistaches a atteint son paroxysme en affichant le kilo à 2.200 Da. Nombre de ménagères ont ainsi fait part de leur inquiétude surtout que ces prix sont susceptibles d’augmenter au fur et à mesure que les jours passent.
«Je préfère acheter ces produits maintenant avant que leur prix ne prenne son envol encore une fois. L’année passée, j’ai acheté les cacahuètes, à l’approche de la dernière semaine du jeûne et j’y ai laissé des plumes», avouera une dame. La noix de coco, produit également sollicité pour la confection des gâteaux de l’Aïd, est cédé à 300 Da le kilo.
En comparaison de l’année précédente, le prix de la noix de coco a nettement baissé vu qu’elle était cédée à 700 Da le kilo. Ainsi la facture pour la confection des gâteaux traditionnels risque fort d’être salée avec les prix qu’affichent les différents marchands et qui sont loin de faire les affaires des petites bourses. A noter que devant ces prix élevés et la confection des gâteaux qui demande du temps et de la patience, certaines ménagères préfèrent opter pour la solution des commandes.
En effet, cette pratique devient assez courante depuis quelques temps déjà et semble faire beaucoup d’adeptes. Fuyant les tracas de la cuisson, beaucoup de femmes optent pour des gâteaux tous prêts. «Je préfère commander, cela m’enlève une épine du pied surtout que je n’ai pas la patience pour confectionner les gâteaux traditionnels», dira l’une des adeptes des gâteaux commandés.
Belouzaa Adjila
