De violents combats opposaient samedi dans le sud de Damas soldats et rebelles, qui ont en outre pris le contrôle dans le nord du pays d’une partie d’une des plus importantes écoles d’infanterie de Syrie, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH).
Près d’Alep (nord), les rebelles ont pris le contrôle des deux-tiers de cette académie qu’ils assiégeaient depuis trois semaines et où les combats ont fait 24 morts dans les rangs rebelles et 20 dans ceux de l’armée, a précisé l’OSDH.
Les troupes régulières avaient envoyé par hélicoptères des hommes de la garde républicaine pour faire face à l’assaut mené par les rebelles, selon cette organisation basée au Royaume-Uni.
La télévision d’Etat a de son côté évoqué une opération réussie de l’armée et la mort de dizaines de terroristes. Le régime assimile les rebelles à des terroristes financés par l’étranger.
Le colonel déserteur Abou Fourat, un des dirigeants de Liwa al-Tawhid, l’une des principales brigades rebelles d’Alep, fait partie des victimes, a annoncé sa brigade sur sa page Facebook.
Par ailleurs, deux bombes ont explosé dans la nuit dans le quartier de Qadam (sud), tandis que de nombreuses roquettes ont frappé Yarmouk et Barzé (nord), a précisé l’OSDH.
Et la télévision officielle a affirmé que l’armée avait trouvé une voiture piégée bourrée d’une tonne d’explosifs à Barzé.