Colloque sur « L’Etat arabe territorial face aux pressions étrangères et aux guerres internes » à Chlef

Colloque sur « L’Etat arabe territorial face aux pressions étrangères et aux guerres internes » à Chlef

CHLEF – Nombre d’universitaires et chercheurs nationaux et étrangers se sont penchés, mercredi à Chlef, sur les moyens et les mécanismes permettant de prémunir le monde arabe de démembrement lors d’un colloque international décliné sous le thème « L’Etat arabe territorial face aux pressions étrangères et aux guerres internes ».

Selon Abdelkader Chakouri, président du colloque, abrité par l’Université Hassiba Ben Bouali de Chlef, les participants à cette rencontre sont appelés à examiner les moyens et mécanismes susceptibles de prémunir l’Etat arabe territorial de la dislocation, notamment après la vague de « révolutions », ou ce qui est appelé « printemps arabe », ayant touché plusieurs pays de la région, parallèlement aux nouveaux développements régionaux, la recrudescence du terrorisme international et les guerres internes.

Pour Amal Zernine, enseignante à l’université d’Annaba, « la solution pour l’Etat arabe territorial qui fait face à des pressions externes, via les guerres internes », qualifiées par elle de « guerres de 4ème et 5ème générations », est de « préserver son unité, à travers des initiatives politiques internes, indépendamment des initiatives externes lancées par certaines parties », a-t-elle estimé.

Quant à Ali Abou Farha de l’université égyptienne de Beni Suef, il a souligné, dans sa communication intitulée « Impact des mouvements armés sur l’avenir de l’Etat du Qatar : (modèle Libye), le rôle des mouvements armés dans la déstabilisation de l’Etat arabe territorial », appelant toutes les parties en cause dans ce pays « à s’unir et à resserrer leurs rangs pour faire face au complot ourdi à leur encontre par des services étrangers ».

Cette rencontre se poursuivra, demain jeudi, par la présentation et l’examen de plus de 60 recherches réalisées par des participants, issus  d’universités nationales, mais aussi d’Egypte, de Tunisie et de Turquie, entre autres.