Colloque international sur les réformes politiques en Algérie, Focus sur une expérience diversement appréciée

Colloque international sur les réformes politiques en Algérie, Focus sur une expérience diversement appréciée

L’Assemblée populaire nationale organise, aujourd’hui et demain, un colloque international intitulé « les réformes politiques en Algérie : processus et objectif ». Il se tiendra au cercle de l’Armée en présence de nombreux invités nationaux et étrangers dont le président de l’Assemblée populaire de Malte, des représentants de l’Union parlementaire arabe et de l’Union parlementaire européenne.

Des parlementaires de la Tunisie, du Maroc, d’Indonésie, d’Italie, d’Iran, de Turquie et de Mauritanie prennent part aussi à cette rencontre qui traitera notamment de l’expérience algérienne en termes de réformes politiques. Durant les deux jours, les participants devront débattre de plusieurs concepts, dont la réforme politique, la mutation démocratique et le rôle du parlement dans la consécration des réformes politiques. En somme, l’expérience algérienne sera mise en avant par des professeurs universitaires et académiciens nationaux et étrangers.

A cette occasion, deux ateliers seront organisés autour de deux thèmes : les institutions, l’Etat et le citoyen et le Parlement et la société civile. « Cette rencontre a pour objectif de faire connaître l’expérience algérienne en ce qui concerne les réformes politiques initiées par le président de la République », a indiqué, hier, Mme Dalila Fourar, vice-présidente de la Chambre basse qui a estimé que la majorité des textes a été réalisée.

Des textes qui devraient être « repris » dans le cadre de la révision Constitution du pays. Mohamed Djemaï, vice-président de l’APN, affirme que tous les textes inscrits dans le cadre des réformes politiques ont été mis en application et ce dans un contexte international marqué par une mouvance politique spécifique. « Ces réformes, enchaîne-t-il, sont devenues un exemple à suivre », pour divers pays. Me Farouk Ksentini, président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme, invité à cette rencontre, tempère les propos des deux élus.

Selon lui, la mise en place des réformes est lente mais les résultats interviennent à terme. Selon lui, il faudrait essentiellement baliser le chemin d’une meilleure démocratie et tenter d’approfondir ces réformes qui seront au centre de ce colloque, qu’il qualifie de louable initiative, puisqu’« il va en droite ligne avec la volonté du président de la République ». Me Ksentini n’a pas omis de dire qu’il faudrait compléter ce processus par « une réforme sérieuse de la justice et de la communication ».

Karima Alloun