Cohésion sociale et unité nationale, des acquis que le peuple algérien se doit de préserver (Ghoul)

Cohésion sociale et unité nationale, des acquis que le peuple algérien se doit de préserver (Ghoul)

Le président du parti Tadjamou Amal jazair (TAJ) , M. Amar Ghoul , a affirmé, vendredi à Ait Yahia Moussa (Tizi- Ouzou) que « la cohésion sociale et l’unité nationale constituent de grands acquis que le peuple algérien se doit de préserver, pour consolider l’£uvre d’édification d’une nation pérenne ».

« Par fidélité à la Révolution de novembre 1954, nous devons préserver ce que nous avons de plus cher, car nous l’avons payé avec de lourds sacrifices pour édifier un Etat tirant sa force de la cohésion sociale et de l’unité nationale », a déclaré M Ghoul au musée de Krim Belkacem, sis à Tizra Aissa, village natal de ce héros de la Révolution, dans la commune d’Ait Yahia Moussa, daira de Draa El Mizan, au titre d’une visite qu’il a effectuée en ce haut lieu de l’histoire, dans le cadre des festivités célébrant le 1er novembre 1954.

S’adressant à une assistance composée essentiellement de représentants du mouvement associatif et de moudjahidine, massés dans la cour de la maison natale de Krim Belkacem, érigée en musée de l’histoire depuis 1999 , le président de TAJ a insisté sur la nécessité d’un « ressourcement constant aux valeurs de novembre pour la construction d’une Algérie forte et solidaire, respectueuse de sa diversité, vecteur de richesse et de complémentarité dans l’action au service de l’intérêt suprême de la nation ».

Interrogé lors d’un point de presse sur « l’attitude » que compte adopter son parti par rapport à l’élection présidentielle prochaine, M. Ghoul s’est contenté d’une réponse laconique signifiant que « cette échéance est une étape importante dans la vie de la société algérienne, et comme telle nous devons en faire un événement positif, une fête nationale bannissant toute exclusion, pour peu qu’on accepte de servir honnêtement la patrie ».

Durant cette visite, M Ghoul et la délégation qui l’accompagnait se sont recueillis à la mémoire des martyrs, à la stèle commémorative de la bataille héroïque du 6 janvier 1959, livrée , à Ait Yahia Moussa, par l’Armée de libération nationale à la soldatesque coloniale, durant laquelle furent tombés au champ d’honneur 358 chouhada.

Non loin de là , ce responsable politique s’est rendu au village Tizra Aissa, village natal de Krim Belkacem, où il a été reçu par Arezki Krim frère du signataire des accords d’Evian.