Un père de famille, Mohamed Ouznadji, a saisi Liberté pour exposer une situation assez kafkaïenne qu’il vit. Propriétaire d’un appartement à Hussein Dey dans un immeuble qui vient d’être détruit par la municipalité car menaçant ruine, l’homme a été surpris d’être exclu de l’opération de relogement à l’instar de tous ses voisins. De fil en aiguille, il a appris que son exclusion est motivée par le fait qu’il est cohéritier d’un studio de 24 m2 qui appartenait à sa défunte mère. M. Ouznadji a eu beau expliquer que ce bien ne lui appartient pas, et qu’il n’a, par ailleurs, jamais bénéficié d’une aide de l’État pour accéder à la propriété immobilière et enfin qu’il est en droit d’être indemnisé pour l’appartement qu’il a perdu dans la démolition, il n’a pas eu gain de cause. En dernier recours, il interpelle, dans une lettre ouverte, le wali d’Alger et sollicite le relais de la presse nationale.

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