Code de la famille, déchéance nationalité : Hanoune livre sa position

Code de la famille, déchéance nationalité : Hanoune livre sa position

La secrétaire générale du parti des travailleurs Louisa Hanoune est revenue, hier lundi, sur l’actuel Code de la famille appelant encore une fois à la nécessité de son abrogation.

Intervenant dans une vidéo live sur la page Facebook de son parti, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale des droits de la femme, le SG du PT a estimé que le Code de la famille « obscurantiste et oppressif est un Code qui revient à l’époque du parti unique ».

Malgré les légers amendements apportés en 2005, continue l’intervenante, « son caractère discriminatoire n’a pas été changé, considérant toujours la femme comme mineure à vie, perpétuant les inégalités et impactant la présence des femmes dans la vie politique »

Dans ce sens, Mme Hannoune estime encore que, conformément à ce Code de la famille, « la femme algérienne ne jouit pas d’une citoyenneté complète », d’autant que « le travail peut être toujours une condition pour le mariage et c’est horrible ! ».

Selon elle, « le parti des travailleurs continuera à lutter pour une citoyenneté complète de la femme algérienne », soulignant que « la mobilisation est toujours présente ».

À ce propos, la secrétaire générale du parti des travailleurs réitère, encore une fois, la position de son parti consistant à « l’abrogation effective de toute forme de discrimination » et a appelé « les autorités à cesser d’utiliser la religion dans la politique et contre la femme ».

Déchéance de la nationalité : « Une dérive sans précédent »

S’agissant du projet de loi portant sur la déchéance de la nationalité, proposé mercredi dernier par le ministre de la Justice Belkacem Zeghmati lors de la réunion du gouvernement, Mme Hanoune a qualifié une telle loi « de tyrannique ».

Elle a, en effet, appelé le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune à intervenir pour « retirer immédiatement ce projet de loi » stipulant la déchéance de la nationalité algérienne à des Algériens, d’autant qu’il constitue une dérive sans précédent et une provocation ».