Le problème de la consommation de la drogue prend de plus en plus des proportions alarmantes et s’étend vers d’autres milieux,
à l’instar des écoles et des universités, après avoir été un phénomène remarquable essentiellement chez la catégorie des jeunes en perdition. En effet, selon une enquête récemment réalisée dans un milieu scolaire, à ce sujet, par l’Organisation Nationale pour la sauvegarde de la jeunesse, le constat s’est avéré très inquiétant.
« Une enquête que nous avons réalisé récemment en milieu scolaire nous a permis de monter à titre d’exemple que sur 450 réponses de jeunes lycéens des deux sexes, 20% d’élèves avaient consommé du cannabis à côté
du lycée dont 40% en prenaient de façon occasionnelle et 14% de façon quotidienne », nous a affirmé Abidat Abdelkrim, expert consultant international, chargé de la prévention de proximité en milieu de jeunes et président de l’Organisation Nationale pour la sauvegarde de la jeunesse, estimant que cette situation interpelle, nécessairement, tout un chacun pour orienter les actions vers la
prévention qui est, selon lui, le seul rampart aux dealers.
La drogue menace nos écoles
L’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT) n’a pas hésité, lui aussi, d’en tirer la sonnette d’alarme. En effet, entrant en collaboration avec le ministère de l’Education nationale, qui a alloué une enveloppe de 30 millions de dinars pour la réalisation de cette enquête, et le groupe Med-Net, chargé pour l’élaboration des questionnaires, l’ONLDT a lancé, en décembre 2014, une enquête sur la prévalence de la drogue en milieu scolaire, dont les résultats seront, selon l’Office, rendus public en juin de l’année 2015. « Une étude similaire serra réalisée durant l’année 2015 dans des universités », apprend-t-on également auprès de l’ONLDT.
La sensibilisation ne suffit pas
Le Conseil des lycées algériens ne reste pas, contrairement aux autres acteurs de l’Education, de marbre à cette question et décide de sensibiliser les élèves et leurs parents de la consommation de la drogue en milieu scolaire. « Toute campagne de sensibilisation, si elle est menée à bien, elle ne peut être que bénéfique. Une circulaire doit être en voie de préparation pour alerter les parents d’élèves sur le danger de la drogue qui a envahi aujourd’hui nos écoles. C’est ce que nous tâcherons de faire», indique Idir Achour, secrétaire général du CLA, qui affirme que la sensibilisation toute seule ne suffit pas pour maitriser la situation. En ce sens, il pense que l’implication de toutes les parties concernées, à savoir la cellule familiale, les élèves, les acteurs pédagogiques et administratifs ainsi que les élus et les autorités publiques, est plus que nécessaire.
« La lutte contre la drogue dans les écoles n’est une affaire d’une seule partie, mais de tout le monde», a-t-il constaté.
Lutte contre la drogue, une affaire de tous
Il va sans dire que le problème de la consommation de la drogue touche et menace toutes les couches de la société algériennes, homme, femme, enfant, jeune, adolescent, vieux, pauvre, riche etc. Aucune catégorie n’est pratiquement à l’abri. « Quand la dépendance s’installe chez le consommateur de drogue, on parle de toxicomanie. Cette dernière est une menace à la liberté et à la dignité de l’être humain ; c’est pourquoi la lutte devient l’affaire de tous : la famille, l’école, le lieu de travail, le quartier sont les principaux lieux d’intervention de la stratégie de lutte contre la toxicomanie », souligne Abidat Abdelkrim.
our lui, le fait de parler de la drogue dans les différentes sphères de la société en montrant ses diverses formes de nuisances, cela contribue fortement à sensibiliser la jeunesse des dangers qui la menacent. « Parler de la drogue, c’est également prévenir la jeunesse pour préserver l’avenir », estime aussi le président de l’Organisation Nationale pour la sauvegarde de la jeunesse, avouant toutefois que « la gravité de la situation n’a certes pas atteint un degré très élevé, mais elle risque de l’avenir si la prise en charge de la jeunesse algérienne n’est pas assurée convenablement. « Pour un pays comme le notre, dont la masse juvénile représente 75% de la population, on pourrait facilement mesurer l’ampleur de la catastrophe si ce fléau du siècle venait à s’étendre », avertit-il.
Les raisons de la consommation de la drogue .
Maints facteurs incitent les jeunes à la consommation de la drogue. Entre autres, il est nécessaire de souligner les plus récurrents, ceux qui sont communément mis en avant par les différents spécialistes en la matière. Les facteurs en questions concernent essentiellement la curiosité, l’imitation des amis, l’oubli de la réalité, la lutte contre l’angoisse, la recherche de plaisir et d’expériences nouvelles. « Ce sont clairement des jeunes exclus du système scolaire et d’apprentissage qui, par l’acquisition de ressources financières informelles, peuvent se trouver exposés à l’attrait de la drogue », affirme M. Abidat Abdelkrim. Selon ce dernier, ce phénomène se traduit également par l’explosion démographique, l’exigüité du logement, la démission parentale, l’éclatement de la cellule familiale, la déperdition scolaire, l’exclusion sociale, le chômage, l’oisiveté, le vide culturel et l’absence de prise en charge réelle met les jeunes en vacances illimitées. « Ce temps libre qu’ils ne savent pas gérer, devient un temps vide et engendre, pour les jeunes, le désœuvrement, l’ennui et le sentiment d’inutilité, accompagnée d’une forte angoisse, poussant les jeunes vers la rue, dernier espace à les accueillir », explique-t-il, précisant que
« c’est à ce moment là que la drogue les choisit comme premières victimes ». Pis encore, elle les tient et les conduit, renchérit-il, sur les sentiers de la mort dont ils ne pourraient se libérer qu’au prix des souffrances les plus violents, après les avoir exposé aux risques detous les dangers.
Ce qui advient aux drogués
« Les jeunes victimes de la drogue deviennent, avec le temps, la proie facile de certains milieux nocifs et vont grossir les rangs des désœuvrés qui tenteront ensemble d’exprimer leur désarroi. Le groupe des désœuvrés devient un refuge dans lequel le jeune va trouver plusieurs avantages à savoir une identité de drogue qui va compenser son manque d’identité sociale, une sécurité qu’il
ne trouve nulle part ailleurs, le sentiment de ne plus être seul à souffrir psychologiquement, le sentiment d’être fort puisque l’esprit du drogue donne le courage de faire des choses que l’on ne peut faire seul » explicite M. Abidat, précisant que .le danger est toujours présent et qu’il se développe chez les jeunes comme un facteur psycho-social .
De plus, selon une enquête réalisée par le Centre national d’études et d’analyses pour la population et le développement (Ceneap), la composante des jeunes ayant touché aux narcotiques est souvent excitée au point de causer des ennuis à l’entourage, irritable, triste, déprimée, épuisée, sans espoir et envahie par des pensées de suicide et de fuguer du domicile.
La perte du sommeil n’est pas non plus négligeable. L’addiction à la drogue, déduit le Ceneap, provoque également chez la catégorie d’âge de 20-39 ans des problèmes sérieux avec les parents ou le conjoint, des bagarres hors ménages, des brouilles avec des amis, des rapports sexuels regrettés et de mauvaises performances au travail.
Face à la situation complexe dans laquelle se trouve aujourd’hui l’Algérie quant à la propagation de la drogue et de la toxicomanie, la Forem et l’ONLCDT refusent de rester indifférentes, tout en proposant des solutions pouvant arrêter le développement de ce phénomène qui menacent bel et bien la société et la jeunesse algériennes. En effet, de point de vue de M. Khiati, président la Forem, l’approche sur le phénomène de la drogue doit
être multidisciplinaire, intégrant les différents éléments du problème : information, éducation,
répression, contrôle, prévention, traitement et réinsertion. «Dans un premier temps, partant du principe que la famille et l’école, la mosquée et le quartier sont les principales cellules de transmission à la jeunesse des messages indispensables pour combattre les éventuelles indications à la consommation de drogue, l’activité s’exercera en direction des jeunes à travers la famille, les enseignants, les imams et les éducateurs. De larges campagnes d’information et de sensibilisation sur les dangers de la drogue doivent être relayées au niveau national par les médias (journaux, radio, télévision), les établissements d’enseignement (lycées, collèges et universités) le corps médical (vitrines des pharmaciens, salles d’attente des médecins) et les endroits fréquentés par les jeunes, tels que les maisons de la culture, les bibliothèques et les foyers», propose-t-il, estimant que le rôle des professions de santé est particulièrement important. « Elles sont directement concernées par tous ces aspects, en particulier dans le domaine du contrôle du marché licite et de lutte contre l’usage abusif, voire délictueux de certains médicaments », a-t-il soutenu. L’Office nationale de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLCDT), quant à lui, propose une stratégie fondée sur la sensibilisation au phénomène de la drogue et ses effets néfastes sur l’individu et la société. Visant à réduire la consommation de la drogue, L’ONLCDT a également annoncé le lancement de deux projets. Le premier consiste en un programme de prévention portant sur des compagnes de sensibilisation à l’échelle nationale et des actions de proximité dans les quartiers et les espaces à forte concentration des jeunes. Le second, lui, concerne le projet de stratégie nationale pour la lutte contre la drogue (2011-2015) qui est en cours d’élaboration.
Repère :
300000, c’est le nombre de consommateurs de drogue recensé à présent en Algérie.
Entre 16.000 et 22.000 personnes sont jugées annuellement pour des affaires liées à la drogue.
L’usage de consommation :
De chira est de 30 %, de psychotropes à usage toxicomaniaque est de 20%.
Les régions les plus gangrénées par la drogue :
Par rapport à d’autres wilayas du pays, Alger, Blida, Tizi-Ouzou, Boumerdes, Bouira, M’sila, Chelef, Djelfa, Médéa sont les wilayas les plus touchées par la drogue.
C’est à Alger, capitale, qu’il y a le plus d’activités avec un fort taux de criminalité comparativement aux autres wilayas du centre avec l’apparition de la drogue dite dure. La totalité des crimes de cocaïne et d’héroïne ont pour terrain la capitale suivie de Mitidja.
Saisie :
Selon les statistiques de la DGSN, durant l’année 2014, il a été procédé à la saisie de 1280 kg de kif traité, 928 grammes d’héroïnes, 7402 grammes de cocaïne et 51546 cachets de psychotropes.
L’Algérie, une destination incontournable pour le trafic de drogue
Plus que jamais, l’Algérie est inondée de drogues provenant essentiellement du Maroc voisin. Les quantités annoncées par l’Office de lutte contre la drogue et la toxicomanie sont énormes. La quantité de résine de cannabis saisie en Algérie provient du Maroc est de même que 72 % des quantités saisies dans le monde. Notre voisin de l’Ouest est en effet le premier producteur mondial du cannabis.
Le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini a déclaré, en juillet 2014, que la drogue est devenue une arme qu’on utilise contre l’Algérie et il est du devoir de l’Etat algérien de se prémunir contre ce fléau à travers des décisions fermes pour protéger aussi bien sa population que son économie. A ce propos, il a rappelé que la CNCPPDH avait déjà « tiré la sonnette d’alarme, depuis plusieurs années, sur les dangers du fléau de la drogue qui porte atteinte à la santé publique ».
Pour Ksentini, aujourd’hui la drogue touche également l’économie du pays, puisqu’elle entre en Algérie « en contrepartie de produits alimentaires subventionnés par l’Etat ».
Il a précisé que la communauté internationale
« sait pertinemment que le Maroc, voisin de l’Algérie, est un pays producteur et exportateur de la drogue » tout en exprimant son étonnement quant à ces « voix qui s’élèvent pour réclamer la réouverture des frontière avec le Maroc, alors que le trafic de drogue bas son plein ». Pour le président de la CNCPPDH, l’Algérie ne peut ouvrir ses frontières dans la mesure où des tonnes de drogue continuent d’entrer sur son territoire.
S’agissant de la lutte contre ce fléau de la drogue, Maître Farouk a plaidé pour la la révision de la loi 2004 relative à la lutte contre les crimes liés à la drogue en l’améliorant à travers « la révision de quelques dispositions, notamment celles relatives à l’aspect pénal » en expliquant qu’ »il n’est pas normal qu’on réserve la même sanction à celui qui vend 250 grammes de drogue qu’à celui qui en commercialise 20 tonnes » .
Abidat Abdelkrim, Président de l’Organisation Nationale pour la sauvegarde de la jeunesse :
«La drogue se propage d’une façon démesurée et ne choisit pas ses proies»
l Algérie Confluences: Vu les rapports rendus publics par les différentes organisations de luttes contre la drogue, cette dernière commence à se développer davantage en Algérie, à votre avis pourquoi?
Abidat Abdelkrim: La première des choses qu’il ne faut pas oublier, c’est que l’Algérie est un pays transit des flux de cannabis du Maroc. Aujourd’hui, l’Algérie enregistre officiellement 300000 consommateurs de 15-37 ans dont 15% de jeunes filles. Peut-être, il y a plus mais, ils ne dépassent pas les 500000. Certes, comparativement à d’autres pays gravement touchés par ce phénomène, nous sommes devenus un pays jeune en matière de la consommation de la drogue. Mais il ne faut pas se dire que ce chiffre ne représente rien, car, la drogue se propage d’une façon démesurée et ne choisit pas ses proies. En fait, Elle n’a ni d’heures ni de barrières.
l Quelles sont les causes qui poussent les jeunes à la drogue ?
L’une des premières et principales causes, constatée à travers nos sorties sur le terrain, qui pousse les jeunes vers la consommation de la drogue, c’est la rupture avec l’ordre social. C’est quoi la rupture avec l’ordre social ? Nous avons la démission parentale, le père notamment, la déperdition scolaire (500 mille enfants sont annuellement exclus des écoles). Nous avons aussi le chômage, la oisiveté, l’absence de structures de prises en charge, absence d’accompagnement thérapeutique.
l Selon vos constats, quelle est la catégorie la plus touchée par ce fléau ?
Comme je viens de vous le dire, la drogue ne choisit absolument pas ses victimes. En vérité, toutes les catégories sont touchées ou menacées. Que ce soit les universitaires, les écoliers, les hommes et femmes de culte, les chômeurs, les fidèles, les femmes, les adultes. Les travailleurs …
l Qu’en est-il du milieu scolaire ?
En effet, la drogue ne se limite pas uniquement dans les quartiers, mais elle s’étend aussi dans les milieux scolaires. Une enquête que nous avons réalisée dans un milieu scolaire nous a permis de montrer que sur 450 questions posées aux jeunes lycéens, 20% d’élèves avaient consommé la drogue dans l’environnement. 40% d’élèves l’ont prise d’une façon semi-quotidienne. Aujourd’hui, on voit que les établissements scolaires sont en danger. D’où la nécessité, à mon sens, pour le ministère de l’Education nationale de recruter des éducateurs dans les établissements scolaires au lieu d’employer des agents de sécurité qui n’ont pas de leçons de pédagogie à donner aux élèves.
l Comment reconnaître un drogué ?
La première des choses, c’est l’observation des comportements de l’enfant. Si l’enfant change subitement ses habitudes et comportements, reçoit beaucoup de coups de téléphone le soir, fréquente des types plus âgés que lui, se renferme, rompe avec ses anciennes bonnes habitudes, devient agressif et instable, c’est qu’il y a un problème qui pourrait probablement être celui de la consommation de la drogue. Sur le plan physiologique, il y a aussi beaucoup d’indices, à l’exemple des yeux qui deviennent très rouges et les lèvres qui assèchent. Et l’indice le plus important est généralement perçu au niveau du domicile familial. Cet indice consiste en le vol d’objets précieux par l’enfant drogué, tels que les chaînes et des bagues d’or, l’argent et autres objets.
l Y a-t-il une différence par rapport à la consommation de la drogue ?
Ça dépend de la catégorie des gens. Par exemple, faute de moyen financier, les pauvres vont généralement vers le cannabis et les psychotropes. Contrairement à cette catégorie, les riches vont vers la drogue dure, comme la cocaïne et l’héroïne. Mais ce qui est alors nouveau et très dangereux, c’est que les jeunes ont trouvé un autre stimulant qui est une injection par subi-tecks. Avant cette drogue est consommée avec du l’eau comme des comprimées, mais maintenant elle est injectée.
l Quelles sont les conséquences d’engendre la consommation de la drogue ?
La consommation de la drogue induit plusieurs mauvaises conséquences : la violence, l’agressivité, le meurtre, la délinquance, l’immolation par le feu, le vol. Pour être clair et précis, la drogue pousse les gens vers le crime et vers toutes formes de
dépravations.
l Revenant aux personnes incarcérées à cause de la drogue, celles-ci, sont-elles au moins accompagnées, sensibilisées dans les prisons ou totalement négligées?
Quand cela concerne des jeunes primaires, ceux qui sont surpris pour la première en flagrant délit de consommation ou de vente de la drogue, ils sont d’emblée pris en charge curative. D’ailleurs, parfois, avant que ce soit trop tard, des cellules de police nous envoient des jeunes, ceux qui sont au stade primaire de la consommation de la drogue, pour les prendre en charge. Mais s’ils récidivent, on les punit sévèrement. Quant aux grands barons, eux, sont impitoyablement punis. D’ailleurs, si ce ne sont pas les services de police, de la gendarmerie et de l’ANP qui fournissement beaucoup d’effort dans la lutte contre la drogue, on aurait assisté aujourd’hui à une situation dramatique.
l Pour lutter efficacement contre ce phénomène, qu’est ce qu’il faut réellement faire ?
Il ne faut pas lutter la drogue par le chiffre ! Il faut penser à des bonnes structures d’accueil. J’ai entendu depuis à peut-être quatre ans le ministre de la santé dit qu’il allait créer 52 Centres de prise en charge à l’intérieur des hôpitaux. Une décision qui est, à mon sens, illogique, puisque les jeunes aujourd’hui refusent d’être psychanalysés. Donc la construction des « Centres anonymats » et silencieux sont nécessaires. De plus, il ne faut pas rappeler uniquement la drogue chaque 26 juin qui est la journée mondiale de lutte contre la consommation de la drogue, car la lutte contre la drogue doit être un travail permanent. C’est ce que notre organisation fait depuis 1989.
l Pouvez-vous nous faire savoir des moyens qu’utilise votre organisation pour combattre la drogue et la toxicomanie ?
Nous avons réalisé le premier hôtel mobile de prise en charge des jeunes dans les quartiers. Notre organisation nationale a lancé une formation de mille jeunes éducateur/ éducatrice pour le travail proximité, chargé pour accompagner les jeunes toxicomanes. Ce personnel est étalé dans tous les quartiers populaires. A cela s’ajoute le premier Centre de prévention et de psychothérapie que nous avons réalisé, à EL Mohammadia, Alger. Il est doté d’un matériel fonctionnel, de thérapie de la nouvelle technologie. C’est un centre pilote qui a plusieurs salles, à l’exemple des salles de consultation psychologique, médicale, de thérapie de groupe et enfin de mécanisme thérapeutique. Ainsi, grâce au docteur Amrane qui nous beaucoup aidé, nous avons aussi dans ce centre une salle de test de dépistage, ce qui n’existait pas auparavant. Aujourd’hui, par exemple, les parents viennent avec leurs enfants pour faire un test de dépistage. Et grâce à ce dernier, nous sommes en train d’aider des familles à réagir : plutôt que l’information est donnée, plutôt que la sécurité de l’enfant est assurée .
Par Rezki Amghid