Pour ne prendre à titre d’exemple que le logement rural, cette formule bénéficie de la part du lion avec 37 645 unités pour un montant de 22 524 310 000 DA.
Les crédits consommés concernant les différents programmes d’habitat dont a hérité la wilaya de Relizane depuis l’année 2000 à ce jour sont de l’ordre de 90 210 423 703,30 DA, a indiqué Bachir Tahar Lakouas, directeur de la CNL (Caisse nationale du logement), estimant faramineux ces montants consacrés par l’État au seul secteur du logement pour offrir un toit décent aux citoyens mal logés.
Pour ne prendre à titre d’exemple que le logement rural qui bénéficie généralement de la part du lion avec 37 645 unités pour un montant de 22 524 310 000 DA. Pour ce qui est du LSP, la CNL a octroyé une aide de 5421 dont montant est de 2 613 832 500 DA, le LPL, le montant débloqué pour les 43 474 unités dont la wilaya a bénéficié est de 58 742 663 258,64 DA. Le taux de consommation des crédits a dépassé 90%, a-t-il précisé.
Concernant le quota de logements de 2000 unités relevant de la formule location-vente confié à l’entreprise chinoise qui a délivré 5 298 307 944,76 DA, celle-ci a zéro créance à la CNL, a-t-il fait savoir. Il est vrai que malgré l’amenuisement évident du budget de l’État pour les raisons qui désormais n’échappent à personne, les dirigeants algériens ont promis de continuer à soutenir les programmes d’habitat tracés, conscients qu’ils sont de l’importance de l’enjeu que constitue la pérennité dans la construction de nouveaux logements en tant que facteur fondamental de la stabilité sociale dans le cadre du programme du président Bouteflika. Le souci des hautes autorités de l’État est en effet de répondre autant que faire se peut à la forte demande en logement qui est sous-tendue par plusieurs agents, à savoir l’expansion démographique enregistrée depuis les 20 dernières années où la population du pays est passée de 25 millions à presque 40 millions d’âmes, la tendance à l’urbanisation de la société algérienne justifiée par l’exode rural et l’éclatement du microcosme familial, sachant que chaque nouveau foyer cherche à avoir son propre logement. Tout cela pour préserver, au risque de nous répéter, la stabilité sociale en tant que garantie indispensable de l’avancée.
E. Yacine