Le déficit budgétaire, évalué initialement à 25 milliards pour cette année, atteindra les 30 milliards de dollars, a déclaré, mardi, le vice président du Conseil national économique et social (CNES), Mustapha Mekidèche tout en avertissant qu’il va falloir « allumer d’autres moteurs de croissance » pour mobiliser d’autres ressources budgétaire.
S’exprimant sur les ondes de la radio nationale, Mustapha Mekidèche a rappelé que ce n’est qu’à l’occasion de la loi des finances de 2016 qu’a été véritablement prise en compte l’ampleur de cette dernière, dont le premier élément a été illustré par cette contrainte budgétaire.
Le vice président du CNES n’a pas manqué d’appeler à l’amélioration du climat des affaires, dont l’un des handicaps est représenté par la question du foncier, et ce en faisant sauter les « verrous bureaucratiques » pour en faciliter l’accès aux promoteurs.
Parmi les autres solutions qu’il préconise pour rassembler des ressources supplémentaires il a appelé à « mettre à plat » le système des subventions, à prendre en main la question du « gaspillage dans la dépense publique » et à revoir, à la hausse, les prix des carburants et de l’électricité.