La coordination nationale pour le changement et la démocratie–Oran ( CNCD ) vient d’annoncer la tenue d’un meeting pour ce samedi 19 Février à Oran, restant ainsi dans la logique des actions conjointes qui sont menées à Alger et dans d’autres villes du pays.
Ainsi les militants de la CNCD–Oran, après leur rassemblement réprimé du 12 Février à la place du 1er Novembre (ex place d’armes ) d’ Oran, comptent déposer une demande dès ce mercredi pour ce voir affecter, par les services de la wilaya (Préfecture ), une salle où aura lieu le meeting :” un meeting où nous appelons les citoyennes, les citoyens à venir pour s’exprimer et casser le mur de la peur dire leurs aspirations, témoigner de leurs vécus, leurs difficultés, leurs espoirs … » nous dira un membre de la coordination.
Ce dernier explique encore que la démarche de demander une salle aux autorités ne répond qu’au fait à ce que le chef de l’Etat a clairement stipulé, c’est à dire que les meetings étaient autorisés dans toutes les villes d’Algérie et que les salles seraient données gracieusement …nous prenons acte et nous verrons bien encore une fois ce samedi s’il ne s’agissait là que de déclarations mensongères… »
Par ailleurs, dans un communiqué rendu public la CNCD –Oran réagit à la répression qui a frappé des citoyennes et citoyens qui manifestaient pacifiquement le 12 Février et de dénoncer les autorités qui face à la mobilisation citoyenne : »on été conduit à faire usage d’intimidations, de confiscation de matériels jusqu’au drapeau Algérien et d’interpellations pour installer la peur chez nos citoyens… »
Les signataires constatent encore que les « services de l’ APC (Mairie) et ceux du théâtre ont été utilisés comme lieu de recasement pour la police et de lieu de détention pour les manifestants interpellés lors du rassemblement de samedi dernier. Cette pratique rejoint celle utilisée par les forces de l’occupation Française dans leur logique de répression de la population… » peut ont lire encore.
Quant à l’utilisation de « baltagias », la CNCD assure que ces derniers ont été instrumentalisés par des élus locaux de l’ APC, d’obédience FLN et du parti des travailleurs (PT) et d’un sénateur FLN .
Pour rappel 50 personnes avaient été arrêté lors du rassemblement dont 6 mineurs qui avaient été transférés dans des commissariats sans en référer à leurs parents.
Fayçal M