CNAS : Plus de 600 surveillants seront mobilisés pour assurer un meilleur recouvrement des cotisations du haut patronat !

CNAS : Plus de 600 surveillants seront mobilisés pour assurer un meilleur recouvrement des cotisations du haut patronat !

Durant son intervention sur les ondes de la Chaine I, le directeur du contrôle médical de la Caisse Nationale des Assurances Sociales des Travailleurs Salariés  (CNAS), Mahieddine Ouagnouni a estimé que La CNAS a assuré 30% des recouvrement des cotisations de sécurité sociale durant le mois d’Août dernier.  « Un pourcentage insuffisant, qui provient majoritairement de haut patronat Algérien ». Explique-il.

D’un autre côté, Ouagnouni, a déclaré, que la CNAS compte accentuer «la surveillance » sur les entrées à la caisse, en veillant en premier lieu sur le recouvrement des cotisations du haut patronat. « Une équipe de 600 surveillants accrédités, seront déployés sur le terrain, et ce pour relever les multiples dépassements, et infractions. Actuellement ils ont enregistré plus de 76 milles infractions » déclare Ouagnouni.

Par ailleurs, Le Directeur du contrôle médical de la CNAS a ajouté « Pour le moment, nous avons réussi à élargir le nombre de cotisations à 30 mille nouveaux patronats, et de 14 mille employés, tous concernés par les cotisations destinés au financement des prestations… ». Affirme-il au média.

Dans le même contexte, Ouagnouni, a évoqué que « la caisse a pu assurer le recouvrement de 50% des cotisations, venant du haut patronat, et ce, durant le premier semestre de l’année 2017, tout en sachant que la caisse bénéficiera dès l’application de la prochaine loi de finances 2018, de son budget annuel qui aura pour objectif de faciliter notre travail », déclare-il, en ajoutant «Les entreprises multinationales son également soumises à la législation Algérienne, et versent de manière régulière les cotisations de leurs employées ».

Dans un autre volet, Ouagnouni a expliqué que plusieurs directives sont appliquées afin de renforcer le contrôle médical et administratif, et ce, afin de réduire le taux des faux arrêts de travail pour causes médicales (les fausses déclaration NDLR). Affirme-il à la Radio chaine Une.