Dans le cadre de l’amélioration continue de la couverture sociale, la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés (CNAS) a publié un communiqué détaillant les avantages supplémentaires accordés aux assurés souffrant de maladies chroniques. Ces mesures visent à alléger le fardeau financier et administratif des patients concernés, tout en garantissant un meilleur accès aux soins.
En effet, selon le communiqué, la CNAS prend en charge 26 maladies chroniques, listées dans les articles 5 et 21 du décret n° 84-27 du 11 février 1984.
La liste détaillée des maladies éligibles au remboursement total est vaste et couvre un éventail de conditions médicales critiques. Parmi les affections ciblées figurent des catégories importantes telles que la tuberculose sous toutes ses formes, les maladies neurologiques graves, les affections cancéreuses et les maladies du sang.
Les pathologies cardiovasculaires, l’une des principales préoccupations de santé publique, bénéficient également de cette mesure. L’hypertension artérielle maligne, les maladies coronariennes (dont l’angine de poitrine et l’infarctus du myocarde), les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et même le remplacement de la valve par une prothèse sont désormais entièrement pris en charge.
Le volet des affections neurologiques et musculaires est également bien représenté, avec l’inclusion de maladies telles que la sclérose en plaques, l’épilepsie du lobe temporal, et l’inflammation des nerfs. Des maladies rares comme la myasthénie et l’amyotrophie spinale progressive sont également couvertes.
CNAS : Voici la liste détaillée des 26 pathologies ouvrant droit à un remboursement à 100%
Pour une clarté totale, voici la liste exhaustive des maladies ouvrant droit à une indemnisation intégrale par la CNAS :
- Tuberculose sous toutes ses formes
- Maladies neurologiques graves
- Maladies cancéreuses
- Maladies du sang
- Sarcoïdose
- Hypertension artérielle maligne
- Angine de poitrine
- Infarctus du myocarde (nécrose myocardique)
- Déviation du trajet de l’artère coronaire
- Remplacement de la valve par une prothèse
- Maladies avancées des valves
- Maladies avancées d’athérosclérose
- Artères des membres inférieurs
- Accident vasculaire cérébral (ou thrombose cérébrale), méningite ou méningo-encéphalite
- Troubles du rythme cardiaque et pose d’un dispositif de régulation du rythme cardiaque
- Sclérose en plaques
- Syndromes extra-pyramidaux
- Paralysie faciale due à une lésion cérébrale
- Épilepsie (lobe temporal)
- Inflammation des nerfs
- Amyotrophie spinale progressive
- Myopathie (atrophie musculaire)
- Myasthénie
- Lésion cérébrale
- Maladies rénales
- Spondylarthrite ankylosante
- Arthrite rhumatoïde
- Ostéoporose aiguë
- Polyarthrite nodulaire
- Lupus érythémateux disséminé
- Insuffisance respiratoire chronique due à l’obstruction
- Poliomyélite aiguë
- Diabète
- Hyperprotéinémie
- Hyperlipidémie
- Malformations cardiaques congénitales
- Troubles des glandes endocrines
- Polyarthrite rhumatoïde aiguë
- Inflammation chronique des os et des articulations
- Complications graves et durables des ulcères et des résections infectieuses
- Cirrhose du foie
- Colite hémorragique inflammatoire
- Pemphigoïde maligne et psoriasique
- Lèpre et ses complications
Maladies chroniques : Quels avantages concrets pour les assurés ?
Les assurés atteints de l’une de ces maladies bénéficient désormais de plusieurs améliorations significatives :
- La revalorisation du taux de remboursement des prestations en nature à 100 % des tarifs de référence fixés par la réglementation en vigueur.
- L’exonération du plafonnement du nombre d’ordonnances prises en charge dans le cadre du système du tiers payant, limité à deux ordonnances tous les trois (03) mois.
- L’exonération du plafonnement du montant de l’ordonnance médicale fixé à 5 000 DA.
- La prise en charge des indemnités journalières à 100 % dès le premier jour de l’arrêt de travail, et ce, pour une durée maximale de trois (03) ans pour le salarié ayant dû interrompre son activité en raison d’une affection de longue durée.
Comment en bénéficier ?
Pour profiter de ces droits, les assurés (ou leurs ayants droit) doivent se rendre dans leur agence CNAS de rattachement, munis des documents suivants :
- Un certificat médical confirmant le diagnostic.
- Tous les examens et rapports médicaux attestant de la maladie.