Stade : Bauel (Bakou)
Affluence : faible
Arbitres : Mohamed Abdelkrim, Salah Mohamed (EAU), Nouaf Chehal Khelifa (Bahreïn)
Avertissements : Berchiche (41’ et 58’), Bendebka (63’) Algérie ; Al Abiri (59’) (Irak)
Expulsion : Berchiche (58’) (Algérie)
Buts : Amroun (52’ sp) (Algérie) ; Taher (60’), Al Daiya (83’) (Irak)
Algérie : Berrefane, Saïdi, Benameur, Berchiche, Belkalem, Bendebka, Bentaib, Madi (Merbah 68’), Abbas (Tafat 85’), Derardja, Amroun (Keffi 89’)
Entrapineur : Mehdaoui
Irak : Karim, Al Saâdi, Mohamed, Salih, Taher, El Makssoussi (Lafi 48’), Amiri, Al Abiri, Beniane, Al Lami (Kadem 62’), Al Daiya (Saâdi 90’)
Entraîneur : Saâd Essam
L’aventure de l’EN militaire s’est arrêtée, hier, après ce revers concédé en quarts de finale face à l’Irak, deux buts à un. Les camarades de Belkalem n’ont pas démérité. Sans cet arbitrage scandaleux, ils auraient pu facilement décrocher leur billet pour le dernier carré de ces championnats du monde militaires.
Une entame de match équilibrée
Dès l’entame, les deux équipes vont opter pour la prudence. Ce qui donnera lieu à un début de rencontre équilibré. La première occasion de la rencontre est à mettre à l’actif de l’Irakien Al Abiri (3’) qui a raté une belle opportunité de scorer. La réponse des militaires algériens ne s’est pas fait attendre. Amroun déclenche une lourde frappe qui passe juste au-dessus de la transversale (7’).
Berrefane se met en valeur, Abbas rate l’immanquable
A la 8’, Berrefane sauve un but tout fait lorsqu’il s’est interposé avec brio à une tentative à bout pourtant de l’attaquant irakien Al Abiri, bien servi par Al Lami. Deux minutes après, Abbas met en danger le gardien irakien en adressant un tir foudroyant, difficilement capté par Karimi. Quelques instants après, Berrefane, encore lui, sort le grand jeu et évite l’ouverture du score au profit des Irakiens. Il a réussi de fort belle manière à capter le cuir sur ce coup franc bien tiré par Saâdi (20’). Abbas rate l’immanquable à la 36’. Bien lancé par Madi, l’Algérien s’engouffre dans la surface mais sa frappe est stoppée par le portier irakien Karimi.
52’, Amroun libère les siens
L’entame de la seconde période sera meilleure pour les Algériens. Le pressing des Verts va porter ses fruits, puisque sur une action individuelle, Amroun est fauché sous les yeux de l’arbitre qui n’hésitera pas à indiquer le point de penalty (52’). Le buteur de l’EN se charge d’exécuter la sentence et parvient en deux temps à prendre à défaut le gardien Karimi.
Berchiche injustement expulsé, l’Irak égalise sur un but hors-jeu
Averti en première mi-temps, Koceila Berchiche, le défenseur central de l’EN, va écoper d’un second carton à la 58’, synonyme d’expulsion. Une expulsion pas du tout méritée. Berchiche, qui a touché le ballon de la main involontairement, ne méritait pas le second carton. La joie de nos militaires n’aura été que de courte durée puisque après l’expulsion de Berchiche, à la 58’, l’arbitre émirati continue son massacre et accorde un but entaché d’une position de hors-jeu flagrante inscrit par Taher (60’).
83’, Al Daim assomme les Verts
L’égalisation irakienne a eu pour effet de tuer ce match qui a vu les deux équipes revenir à leur stratégie de première période. Le jeu s’équilibre sans vraiment compter la moindre véritable occasion jusqu’à cette fatidique 83’ de jeu, à la suite d’une erreur monumentale dans l’axe de la défense. En effet, suite à une hésitation dans la défense de l’EN, Al, Daim chipe le ballon et s’en va battre l’infortuné Berrefane. Les tentatives des Algériens de revenir dans le match vont s’avérer infructueuses. Et c’est sur ce score de deux buts à un que l’arbitre met fin aux débats dans une grande confusion.
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Belkalem : «J’ai pleuré parce que l’arbitre nous a lésés»
«J’ai pleuré à chaudes larmes parce qu’aujourd’hui, on a été victimes de hogra. C’est une grande injustice. L’Irak ne nous était pas supérieure. Je ne comprends pas pourquoi on nous désigne un trio d’arbitre émiratis et du Bahreïn, deux pays proches de l’Irak.»
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Berchiche : «L’arbitre n’a pas cessé de me menacer d’expulsion»
«Depuis l’entame du match, cet arbitre n’a pas cessé de m’intimider. Il m’a dit à maintes reprises qu’il allait m’expulser. Vous pouvez même le demander à mes camarades C’est dommage, on avait bien les moyens de passer.»
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Mehdaoui : «Avec un tel arbitrage, je ne peux rien reprocher à mes joueurs»
«Ce n’est pas pour justifier cette élimination, mais l’arbitrage a été catastrophique. Dès le début, il a commencé à menacer mes joueurs. Je pense qu’on a fait un bon match, je n’ai rien à reprocher à mes joueurs. On a réalisé un bon tournoi dans l’ensemble, même si je regrette toujours la désignation de ces arbitres proches des Irakiens.»
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Les joueurs s’accrochent avec la police
Les joueurs de l’Equipe nationale, qui voulaient exprimer leur mécontentement à l’arbitre de la rencontre en fin de match, ont été empêchés par la police locale. Un petit accrochage s’en est suivi mais le calme est très vite revenu.
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Très affecté par sa suspension qu’il trouve injuste
El Ogbi à ses camarades : «Ce n’est pas l’Irak qui va nous arrêter !»
Après avoir conduit l’Equipe nationale vers une grande victoire face à la France, 4 buts à 1, le milieu de terrain de l’EN militaire, Hichem El Ogbi, qui a écopé d’un carton rouge lors de ce match, n’a pas pu jouer hier face à l’Irak, en raison d’une suspension infligée par les organisateurs de ces championnats du monde militaire. El Ogbi était très touché par cette suspension. Il a toutefois tenu à encourager ses camarades. Il n’a pas cessé de répéter : «Ce n’est pas l’Irak qui va nous arrêter !»
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C’est Abbas qui a pris sa place
Après sa suspension, Hichem El Ogbi a été remplacé dans son poste de meneur de jeu par Abbas qui avait déjà joué quelques minutes face à la France.
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Mehdaoui a maintenu le suspense jusqu’au bout
Contrairement à ce qu’il faisait habituellement, Abderrahmane Mehdaoui n’a pas annoncé l’équipe type qui a commencé le match d’hier contre l’Irak, la veille de la rencontre. Le driver des Verts militaires a donc attendu le dernier moment pour la dévoiler. Ce n’est qu’après la réunion technique d’avant-match qu’il a communiqué le onze de départ à ses poulains.
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L’ambassadeur irakien à Bakou présent au stade
La rencontre, qui a opposé l’Algérie à l’Irak, s’est déroulée en présence de Son Excellence l’ambassadeur irakien en Azerbaïdjan. Ce dernier a tenu à répondre présent pour montrer l’intérêt accordé à cette rencontre entre deux nations arabes.
Il s’est entretenu avec le général-major Mokdad
Présent en compagnie d’une délégation diplomatique qui s’est déplacée au stade, l’ambassadeur irakien a profité de la présence du général-major Mokdad pour échanger une longue discussion avec lui, avant le début du match. Les deux hommes se sont ensuite rendus à la tribune officielle d’où ils ont suivi ensemble cette rencontre dans un état d’esprit fraternel.
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La sélection au stade une heure avant le match
Le bus des Verts est arrivé au stade Baouel, à Bakou, une heure avant le début de la rencontre. Les coéquipiers de Bendebka ont rejoint le vestiaire à 19h heure locale.
