Les présidents de club du championnat d’Algérie de Ligue 1 professionnelle de football, réunis mercredi au siège de la Fédération algérienne de football (FAF), ont réaffirmé leur engagement pour l’application du plafonnement des salaires des joueurs dès la saison 2014-2015.
Ce nouvel engagement des présidents intervient quelques semaines après leur dernière réunion tenue début janvier, avec le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, au cours de laquelle ils avaient adhéré au projet de plafonnement des salaires des footballeurs professionnels et son application effective dès l’exercice à venir.
Le recours au plafonnement des salaires est justifié, aux yeux de l’instance fédérale, par la crise financière à laquelle font face plusieurs formations des deux paliers. Un barème a été ainsi arrêté suivant le statut des joueurs, de manière à ce que le salaire d’un international confirmé ne dépasse pas le 1,2 million de dinars. Les autres toucheront entre 200.000 et 800 000 dinars mensuellement.
Au cours de la même réunion, les président de clubs de L1 ont soulevé la question de l’arbitrage qui a fait couler beaucoup d’encre lors de la phase aller du championnat d’Algérie professionnel. «Devant la situation actuelle de l’arbitrage, les présidents des clubs de football professionnel de L1, demandent au président de la FAF d’apporter des reformes à l’organisation et au fonctionnement de la commission fédérale d’arbitrage », souligne un communiqué ayant sanctionné les travaux de cette réunion.
Les responsables des clubs professionnels ont dénoncé, d’autre part, «la corruption sous toutes ses formes». L’épineux dossier du professionnalisme en Algérie a été également au menu de la réunion de mercredi. Les présidents des clubs professionnels ont, une nouvelle fois, soulevé la question de l’accompagnement de l’Etat dans le projet de professionnaliser les équipes algériennes notamment sur le plan de l’infrastructure.
Ainsi, les présidents de club demandent à l’administration chargée des sports «de plus amples informations sur la réalisation des centres d’entraînement prévus dans le cadre de l’accompagnement par l’Etat du football professionnel », précise la même source. Enfin, ils demandent également «où se situe leur responsabilité dans les stades qu’ils ne gèrent pas directement et dont ils n’ont aucune autorité».