Clôture hier de l’opération de dépôt des dossiers, 42 candidats au secrétariat national de l’UGTA

Clôture hier de l’opération de dépôt des dossiers, 42 candidats au secrétariat national de l’UGTA

Quelque six secrétaires généraux de fédération et cinq secrétaires généraux d’unions de wilaya sont en course pour le secrétariat en leur qualité de représentants de la région Centre.

L’opération de dépôt des candidatures pour le secrétariat national de l’UGTA a pris fin hier avec plus de 42 candidatures enregistrées dont une seule femme, a-t-on appris de sources internes à l’UGTA. Cela représente presque le double par rapport au dernier congrès où seulement 26 candidats se sont représentés pour les 12 sièges à pourvoir.

Et contrairement aux assises précédentes où les membres du secrétariat étaient connus à l’avance, cette fois-ci, c’est une grande bousculade qui semble marquer le début de cette opération dont l’issue est indécise. Si un consensus a été dégagé dans la région Sud, rien n’a été décidé dans les régions de l’Est, de l’Ouest et surtout du Centre où plus de 13 candidats concourent pour seulement trois postes à l’occasion de ces joutes qui auront lieu le 25 janvier prochain. Et, pour la première fois, quelque six secrétaires généraux de fédération (PTT, textile, électricité, éducation, agroalimentaire, finances) et cinq secrétaires généraux d’union de wilaya (Tizi Ouzou, Alger, Boumerdès, Bouira et Médéa) sont en course pour le secrétariat en leur qualité de représentants de la région Centre. Côté femme, une seule candidature enregistrée, c’est celle du secrétaire général de l’union de wilaya de Tlemcen. “Jamais un tel engouement n’a été enregistré au Centre, cela ressemble à un véritable souk”, nous a affirmé, hier, un syndicaliste de la région d’Alger. Parmi les candidats figurent également la plupart des membres sortants du secrétariat, dont certains cumulent d’autres mandats, à l’exemple de Djenouhat, Telli Achour, Hmarnia et Guetiche. L’on s’attend à quelques surprises, mais certainement pas à un grand chamboulement, selon les prévisions de sources concordantes, d’autant plus qu’Abdelmadjid Sidi-Saïd n’aurait donné aucune consigne de vote, laissant la liberté totale aux candidats de multiplier les contacts et de faire le travail de lobbying.

Ce travail de coulisses a été entamé depuis hier déjà et il va se poursuivre jusqu’au 25 janvier, date à laquelle on connaîtra la composante du nouveau secrétariat national qui sera composé de treize membres dont le secrétaire général, Sidi-Saïd, qui a été plébiscité lors du denier congrès de la Centrale syndicale.

M. T.