« L’environnement est de la responsabilité de tous. » C’est ce qu’a déclaré, jeudi dernier, le directeur des écoles de la Gendarmerie nationale, le général Zakaria Telidji, dans une allocution prononcée à la clôture des travaux du séminaire international sur la lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique, organisé à Alger par la Gendarmerie nationale en collaboration avec la Gendarmerie française.
L’officier supérieur de la Gendarmerie nationale a noté, à travers cette rencontre, la naissance d’une « prise de conscience » sur la nécessité, voire l’urgence de préserver l’environnement de toutes les formes d’agressions qui étaient à leur plus haut niveau ces dernières années. Il a soutenu, toutefois, que cette prise de conscience se doit d’être accompagnée par des actions « opérationnelles » et « concrètes » à même de permettre d’arriver à des résultats efficaces en termes de protection de l’environnement.
Il a affirmé que le séminaire a permis à tous les participants d’« approfondir » leurs connaissances, mais aussi et surtout d’échanger les informations dans ce domaine « complexe » et « compliqué ». « C’était aussi une occasion pour nous de connaître l’expérience française dans ce créneau qui nous interpelle beaucoup », a-t-il souligné. Pour sa part, Marc Pasotti, commissaire divisionnaire, attaché de sécurité intérieure à l’ambassade de France à Alger, n’a pas manqué d’exprimer toute son « admiration » pour le travail effectué par la Gendarmerie nationale, en particulier l’organisation de ce séminaire qui est « pour nous une grande première qui a touché à un domaine bien particulier, à savoir l’environnement ». Pasotti a qualifié de « fructueux » et de « qualitatifs » les échanges de connaissances lors de ce séminaire. La nécessité de mieux coopérer et de cordonner les efforts entre les pays pour parer aux atteintes à l’environnement a été, également, mise en avant par Djemouai Kamel, directeur de la coopération au ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement. Celui-ci, dans son exposé, sur la coopération initiée par notre pays, a indiqué en marge de cette rencontre que la coopération internationale dans les domaines de l’environnement et du développement durable ne peut être que « bénéfique » et « positive ». « Elle apporte toujours des choses bénéfiques : un transfert de savoir-faire, de technologie, un bénéfice en termes de mécanismes financiers, en matière de recherche scientifique et technique », dit-il, non sans qualifier d’« extrêmement intéressante » la coopération internationale enclenchée par l’Algérie. « Il y a eu beaucoup de renforcement des capacités humaines et institutionnelles : formations, stages, des améliorations en matière d’organisation des institutions environnementales », explique-t-il. Résultat : maîtrise importante dans l’organisation institutionnelle au niveau central, renforcement des capacités humaines et institutionnelles, amélioration de l’organisation des institutions environnementales et de la manière dont on fait l’approche méthodologique et technique pour régler certaines problématiques environnementales et éviter certains impacts. A noter, enfin, que la clôture du séminaire a été marquée par l’organisation d’une cérémonie de remise des diplômes aux communicants.
Amokrane H.