Le salon a clôturé sur une bonne note pour les représentants des marques internationales dont les carnets de commandes ont «explosé». Contrairement aux éditions précédentes, l’événement a drainé un monde fou.
Avec plus de 40 exposants, une cinquantaine de nouveautés et 17 000 mètres carrés d’espaces, ce carrefour sera une opportunité aux concessionnaires pour démontrer le succès de leur mode d’organisation.
Dès le premier jour, le ton était donné. Les visiteurs ne se sont pas fait attendre. Il faut dire aussi que cette année, les concessionnaires n’ont pas lésiné sur les moyens, en termes de modèles exposés. Outre les nouveautés qui ont été exposées en deuxième mondiale après le Salon de Frankfurt, les concessionnaires ont dévoilé des concepts nouveaux et les véhicules de demain. Lors de cette manifestation, les amoureux des quatre roues ont caressé leur rêve en s’approchant de très près des plus belles et des plus puissantes voitures du moment.
Le rush qu’a connu le salon a fortement sollicité les agents commerciaux submergés par la foule. «Le premier jour, je suis partie faire des photocopies et j’ai été surprise de voir qu’un client me demandait d’attendre mon tour. Malgré mon badge j’ai dû attendre », relate une commerciale. L’événement des quatre roues a été caractérisé par la commercialisation de milliers de véhicules, générant des milliards de dinars et gonflant les chiffres de concessionnaires visiblement satisfaits des résultats, à l’image de Renault, Peugeot, Sovac, Cima Motors, Kia et Nissan. Coïncidant avec les vacances printanières, le Salon de l’automobile d’Alger c’était onze jours de folie pour les clients et les curieux qui ont apprécié également la qualité des stands de cette année. Une qualité qui connaît au fil des années une courbe ascendante au vu des moyens mobilisés par les concessionnaires pour attirer une clientèle de plus en plus exigeante sur la qualité des produits. Les visiteurs du salon ont pu, à l’occasion, découvrir une cinquantaine de nouveautés de différents segments allant de la moins chère ne dépassant pas les 45 millions de centimes à la plus chère (premium) dépassant les 2 milliards de centimes. D’aucuns pensent que le prix du véhicule est très élevé, avec les différentes taxes imposés qui alourdissent au final le tarif et ce bien que certains concessionnaire aient proposé des formules promotionnelles et des remises. D’autres proposent des assurances tous risques, tandis que d’autres offrent des tablettes ou des téléviseurs LCD. La 15e édition a également été caractérisée par de nombreuses animations organisées par les concessionnaires comme le Freestyle chez Peugeot, des clowns et tombola chez Cima Motors, et des hommes-robots chez Nissan, des animations dans le but de casser la routine de la vente mais surtout d’innover.
Ce qui est certain, c’est que le salon de l’automobile est devenu une manifestation incontournable, le deu-xième plus grand carrefour économique de l’année après la Foire internationale. Un salon incontournable pour ceux qui veulent acquérir un nouveau véhicule. Certes ravis de faire la commande en déboursant les 10%, néanmoins les clients appréhendent la durée de livraison et la disponibilité chez le concessionnaire. Cependant, le point noir de cette nouvelle édition, ce sont les espaces dédiés à l’exposition, devenus exigus en raison du nombre de concessionnaires qui augment d’année en année. Enfin, la vox populi étant le seul paramètre et indicateur analytique chez nous, le SIAA-2012 restera dans les annales : toutes les commandes effectuées par les concessionnaires chez les maisons mères sur les nouveautés introduites en Algérie étaient quasiment épuisées au 5e jour de cette manifestation.
Mohamed Mendaci