Le Salon international de la réhabilitation des travaux publics et d’aménagement urbain (Sirta-Expo) a été clôturé ce matin avec l’annonce de son inscription en tant qu’événement annuel permanent. « Il sera organisé chaque année et abordera un thème spécifique à chacune de ses éditions » a déclaré le wali de Constantine, M.Noureddine Bedoui en précisant que l’édition de 2014 sera organisée « dans de meilleures conditions, dans une salle toute neuve, dont les travaux sont en cours de lancement ».
Organisée par la Société algérienne des foires et expositions (Safex), le salon Cirta-Expo a réuni depuis jeudi dernier 54 entreprises nationales et internationales versées dans les domaines des travaux publics, de l’entretien des espaces verts, de l’urbanisme, du traitement des déchets, des équipements culturels et du mobilier de spectacles.
M. Slimani, représentant de la Société algérienne des foires et expositions (Safex), a déclaré que « la liste des projets retenus en prévision de la tenue de la manifestation « Constantine, capitale de la Culture arabe 2015 », dont un palais des Expositions, un palais de la Culture, cinq musées, une bibliothèque nationale, la réhabilitation du patrimoine de la vieille ville, ainsi que divers projets entrant dans le cadre de l’aménagement urbain, répond parfaitement aux spécialités des entreprises retenues pour participer à ce salon ».
Sur le plan de la fréquentation, le salon a accueilli, durant 3 jours, 4.500 visiteurs professionnels, spécialistes des secteurs privé et public confondus. Une affluence jugée faible par le représentant de la wilaya M. Hadef qui a reconnu que le salon n’a pas eu le succès escompté et les chiffres recueillis par le représentant de la wilaya auprès d’un échantillon de 9 entreprises participantes, sont là pour le prouver.
Toujours selon M. Hadef, en l’espace de 3 jours, certaines entreprises n’ont accueilli en tout et pour tout, qu’une vingtaine de visiteurs.Mieux, la majorité des visiteurs du salon sont des étudiants qui étaient obligés de passer par-là pour suivre quotidiennement les cours à l’université.
Les meilleures affluences enregistrées par d’autres entreprises, figurant dans l’échantillon retenu, ont atteint péniblement le chiffre de 200. Cette désaffection du public qui fut pourtant «sensibilisé» par une campagne médiatique qui a duré plus d’un mois était tout à fait prévisible.
M.E.H.