L’utilisation des TIC se développe de manière extraordinaire à l’échelle mondiale.Mais, ce n’est pas le cas dans le pays.
Enregistrant un nombre de visiteurs qui a dépassé l’objectif, la clôture de la 23e édition de Sicom 2014 devra se terminer aujourd’hui samedi, avec une importante réunion qui se tiendra avec les exposants, afin de faire le point sur l’événement. «Le Salon international Sicom 2014, se veut comme un carrefour de rencontres avec les entreprises qui vont booster le développement et la promotion de l’utilisation de la 3G», a indiqué hier, Hocine Idir, organisateur du salon aux Pins maritimes à la Safex. Comme tous les secteurs qui se plaignent de la bureaucratie administrative douanière notamment, Idir Hocine souligne que l’Algérie peut mieux faire en termes de développement de l’utilisation des TIC et booster le marché de l’informatique, sous condition de faciliter les opérations d’importation au niveau des douanes qui activent dans la lenteur au moment où les produits de la technologie connaissent une évolution sans cesse.
La facilitation des opérations devra permettre une nouvelle dynamique qui ouvre la voie à la création d’emploi et la formation des jeunes dans le secteur informatique. Spécialisée dans la communication, Dhihia Djellal, General manager de la société «LikeCom», nouvellement créée, dira que «les TIC se développent de manière extraordinaire à l’échelle mondiale. Mais, malheureusement, ce n’est pas le cas dans le marché national» dira-t-elle, avant de souligner que «beaucoup de gens ne prennent pas en compte l’importance des nouvelles technologies qui permettent une meilleure circulation de l’information en plus de la mise en valeur des produits et l’image de marque des entreprises innovantes.
Par ailleurs, il y a lieu de souligner que bon nombre d’opérateurs du secteur informatique, avancent que les clients de manière générale, sont souvent demandeurs des produits de nouvelles technologies qui vont avec l’utilisation de la 3G. Mais, malheureusement, les opérations administratives, douanières et surtout l’établissement de l’Arpt qui reste «trop rigide» et lente au point de retarder l’importation de certains nouveaux produits à l’image des tablettes qui sont très demandées dans le marché national.
L’ouverture du marché de l’informatique, devra permettre de passer vers le montage des produits de manière davantage, afin de booster le marché de l’informatique, d’autant plus, que le pays est très en retard en termes d’utilisation des TIC, à commencer par les payements électroniques en plus du fameux projet e-Algérie qui a été programmé pour 2013, mais jusqu’à présent, rien n’est encore clair sur le projet, déplore-t-on. Karim Handala, responsable à Data News, représentant de Nokia, n’a pas manqué de révéler «qu’il est question de 2000 TPE qui sont mis en place, depuis un an, afin de lancer le projet de payement électronique ne serait que commencer par le payement des factures des grandes sociétés publiques comme l’entreprise Sonelgaz, mais dans la réalité, nous sommes confrontés à beaucoup d’obstacles», regrette t-il.
En dépit de l’augmentation des prix des produits informatiques sur le marché mondial d’une part, et d’autre part, la baisse du dinar algérien, les opérateurs ont été contraints de réduire la marge bénéficiaire, afin de présenter les produits plus ou moins compétitifs aux consommateurs, selon les exposants.