ALGER- Le projet « Tempus-ISTeMAG » portant optimisation de l’accès à l’informatisation scientifique et technique des universités du Maghreb au moyen des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic) a été clôturé dimanche à Alger.
Financé par l’Union européenne (UE) à hauteur de 90 %, ce programme entamé en 2010, a été mené par un consortium international d’institutions universitaires, afin de développer des « plates-formes des archives ouvertes maghrébines », expliquent ces promoteurs.
Pour la partie algérienne, la coordination de ce projet a échu à l’université M’Hamed Bouguerra de Boumerdes, en partenariat avec le centre de recherche sur l’information scientifique et technique (Cerist) et le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
Les universités de Monastir et Hassan II de Casablanca ont piloté le programme respectivement en Tunisie et au Maroc, alors que le partenariat européen a impliqué des institutions universitaires de France, d’Italie, de Belgique et de Roumanie.
Le projet « Tempus-ISTeMAG » s’adresse aux enseignants-chercheurs et étudiants des universités maghrébines concernées, selon la rectrice de l’Université de Boumerdes, le Pr Ouiza Cherifi, dans son allocution prononcée à l’occasion de la clôture du séminaire .
Les universités de Batna et de Tlemcen y sont également impliquées, ajoute-t-elle avant de préciser que les attentes de ce projet sont essentiellement la création de « portails documentaires des bibliothèques universitaires, de consortiums documentaires et, enfin, définir et mettre en place une politique institutionnelle d’archives ouvertes ».
L’intervenante explique, par ailleurs, que « si la mise en place de ce projet est achevé sur le plan technique, il reste à le mener à terme à travers une charte de pérennité qui sera signée au terme des travaux de cette rencontre ».
« Le rôle de chaque université et de produire le savoir et les connaissances. Or, si cela ne se diffuse pas, cela demeure sans intérêt », observe le président de l’université de Monastir, le Pr Abdelwaheb Dogui.
Allant dans le même sens, son homologue de l’université de Casablanca, le Pr Idriss Mansouri, plaide pour une diffusion « large et gratuite » des revues indexées (les plus lues au monde) et ce, dans les domaines des sciences médicales, sociales et juridiques.
Si tous les partenaires intervenus lors de cette rencontre se sont félicités de la « portée » scientifique et pédagogique de cet ambitieux projets, ils ont été unanimes à insister sur l’importance de sa « continuité » afin qu’il profite de manière optimale à la communauté universitaire, voire à un plus large public.