La soirée, à laquelle a assisté Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, a été animée par l’ensemble régional d’Alger et le duo colombien composé des artistes Francisco Orozco et Garido Alvarez.
L’ensemble régional d’Alger, sous la direction du chef d’orchestre Zerrouk Mekdad, et comprenant aux côtés des musiciens confirmés comme Hassen Benchoubane et Abdelkader Rezkallah, de jeunes et talentueux artistes tels que Nacereddine Chaouli, Hania Bakhti et Amel Ibduzenn, avait à son répertoire la nouba Ram el maya. Pour sa part, l’artiste colombien Francisco Orozco, accompagné par le percussionniste Alvado Garido, a interprété des chansons du Moyen-âge, de la Renaissance et de la musique baroque en jouant du luth (des copies de luths d’époque).
Dans une brève allocution, le musicologue Rachid Guerbas, commissaire du festival, a rendu hommage à Abdelkrim Dali, qui était, a-t-il dit « un vrai musicien professionnel qui avait une grande précision rythmique ». « Abdelkrim Dali connaissait aussi bien parfaitement le répertoire tlemcenéen que celui d’Alger », a souligné Gherbas mettant en exergue les qualités humaines et professionnel de l’artiste défunt qui était « d’une grande générosité ». « Il a enregistré une grande partie de son répertoire gracieusement », a relevé le commissaire du festival. La soirée d’ouverture, qui a eu lieu le 21 décembre, a été dédiée au musicien et interprète Dahmane Ben Achour.
