Les travaux de l’université d’été du parti du Front de libération nationale (FLN), ouverts mercredi à Mostaganem, ont été clôturés hier après-midi par une série de recommandations appelant à l’adhésion et au soutien au nouveau plan quinquennal de développement.
Le secrétaire général du FLN, M. Abdelaziz Belkhadem, a présidé la cérémonie de clôture de cette rencontre tenue depuis trois jours à l’université « Abdelhamid Ibn Badis » sous le slogan « FLN direction et base pour la réussite du plan quinquennal 2010-2014 ».
Les participants ont axé dans leurs recommandations sur la nécessité d’une coordination entre l’université et les projets économiques à réaliser, d’œuvrer pour un redéploiement du secteur public industriel et d’accorder des facilités bancaires aux petites et moyennes entreprises.
Ils ont recommandé également la création d’un comité de gestion des affaires de la ville, de réactiver le code de la ville par la création de villes nouvelles et de promouvoir le rôle du mouvement associatif et citoyen.
Les recommandations ont porté également sur la création d’une banque de données au profit des compétences nationales établies à l’étranger afin de leur permettre de mettre leur savoir-faire au service du développement et de l’investissement en Algérie.
Il a été recommandé également une réflexion sur l’amendement de la loi portant sur la création d’associations, sur les sports scolaires et universitaires et handisports, ainsi que la mise en place d’une stratégie de formation politique de la femme, d’accorder un pré-salaire aux femmes divorcées et de créer une organisation féminine sous l’égide du FLN.
Par ailleurs, une conférence sur le plan quinquennal a été donné jeudi.
Les travaux de l’université d’été du parti du Front de libération nationale (FLN), ouverte mercredi à Mostaganem, se sont poursuivis jeudi par la présentation de conférences sur le plan quinquennal (2010-2014).
Un membre de la commission économique du FLN, le professeur Mohamed Djemia, a abordé, dans sa conférence sur « Le rôle de l’entreprise algérienne dans la réussite du plan quinquennal », les petites et moyennes entreprises (PME) qu’il estime comme premier indicateur de l’évolution des organisations économiques internationales.
Le conférencier a indiqué, à ce propos, que le programme quinquennal consacre la politique de l’Etat visant à relancer le secteur de la petite et moyenne entreprise et favorise l’environnement approprié pour promouvoir ce secteur, qui a aussi besoin du soutien de l’Etat pour devenir le pilier de l’économie.
Pour le professeur Djemia, ce secteur économique doit réhabiliter les industries susceptibles de créer le tissu des activités de production pour réaliser le marché de sous-traitance, qui est aussi une source de valorisation des PME.
L’intervenant a passé en revue les étapes de développement des PME en tentant une comparaison avec des pôles économiques d’un certain nombre de pôles internationaux industriels comme les Etats-Unis d’Amérique, la France, la Chine et le Japon, ainsi qu’un nombre d’Etats arabes.
Il a en outre abordé, dans ce contexte, des modèles de systèmes économiques qui se sont effondrés pour plusieurs raisons dont l’abandon du développement du secteur de la petite et moyenne entreprise comme c’est le cas en Grèce.
Pour sa part, le recteur de l’université de Dély Brahim, Dr. Abdelwahab Rezzig, qui a présenté une conférence intitulée « la rentabilité des dépenses publiques et la cohésion sociale », a souligné que l’Etat assume la responsabilité des dépenses « pour conforter son économie et la valoriser pour être en mesure de relever les défis et les enjeux économiques et répondre aux besoins sociaux d’habitat, d’emploi et d’infrastructures de base ».
Le conférencier a insisté sur l’importance du lancement du programme de développement dans cette conjoncture internationale qui se caractérise par une grave crise économique et financière, « ce qui permet aux économies émergentes le décollage et promouvoir leurs systèmes économiques par le renforcement des infrastructures et des opportunités d’investissement ».
M. Rezzig a ajouté que le nouveau plan quinquennal « prometteur fournit les moyens capables de construire une économie fondée sur le savoir ».
Le professeur Mohamed Berkouk, de l’université d’Alger, a situé, pour sa part, la place du développement humain dans le plan quinquennal en précisant que ce grand programme de développement assurera la sécurité alimentaire et la protection sociale grâce à une politique rationnelle de l’emploi, l’intégration économique et productive et une distribution équitable des ressources, tout en appelant à déterminer une vision future à long terme dans la réalisation et la concrétisation des projets de développement.
Un grand nombre de jeunes participant à l’atelier sur les sciences spatiales et l’aménagement urbain, organisées jeudi, ont recommandé la participation d’un astronaute algérien à un voyage spatial international.
Cette ambition a été affichée dans une des recommandations ayant couronné cet atelier animé par l’expert dans ce domaine, Le Dr Loth Bonatero et qui a abordé des questions liées aux changements climatiques et à l’environnement.
Les participants à cet atelier ont recommandé de proposer un astronaute algérien pour un voyage dans l’espace, comme c’est le cas dans un certain nombre de pays.
Les participants à l’atelier sur « Le rôle de la communauté Algérienne vivant à l’étranger dans le plan quinquennal 2010-2014 » ont souligné, l’importance de la contribution des compétences algériennes vivant à l’étranger dans le développement national.
Lors des travaux de cet atelier, le député de la Zone 6 (Amériques, Asie et Océanie), M. Mohamed Gahche, a abordé, jeudi soir dans sa communication sur « Le nouveau plan quinquennal et les aspirations de la communauté algérienne à l’étranger pour contribuer au développement », les caractéristiques de ce programme de développement et la nécessité de la contribution, avec toutes les capacités, des compétences nationales. Les participants ont affirmé, à l’unanimité, que les conditions actuelles « permettent plus que jamais de faire contribuer les compétences nationales activant à l’étranger à l’essor de développement et d’édification » que connaît le pays et à concrétiser les objectifs de ce plan quinquennal considéré comme étant le plus grand programme en Algérie.
Ils ont appelé, dans ce contexte, à oeuvrer davantage pour établir des ponts entre les entreprises nationales et les cerveaux algériens vivant à l’étranger et les inciter à adhérer avec efficacité au développement du pays.