G. O.

Il pense ainsi que «la volatilité des marchés oblige les entreprises à faire de plus en plus appel à l’innovation pour améliorer les process et réduire les coûts, conditions sine qua non pour garantir leur pérennité et leur compétitivité». Guitouni fera savoir que «Sonatrach a procédé ces dernières années à l’assainissement définitif des litiges et contentieux qui l’opposaient à un certain nombre de ses partenaires». En 2017, Sonatrach, a-t-il encore affirmé, a lancé «sous forme de partenariats ( ), une dizaine de projets». La compagnie a aussi selon lui «enregistré une augmentation de 35% en termes de résultat brut, soit un taux de croissance de 57%, un chiffre d’affaires de 33,2 milliards de dollars, en hausse de 19% par rapport à 2016».
La refonte de la loi sur les hydrocarbures s’inscrit, dit le ministre, «dans le cadre général de l’amélioration de l’environnement des affaires en Algérie». L’objectif pour lui est de «mettre en place un cadre législatif et réglementaire plus attractif, cohérent et flexible qui fluidifie l’acte d’investir et préserve et renforce les intérêts de l’Algérie ( )». Il fera savoir dans la conférence qu’il a animée en fin de journée que «l’événement a réuni plus de 600 délégués de pays arabes, africains et d’Amérique Latine». Il a mis en exergue au titre du développement de l’industrie des hydrocarbures que «le partenariat est un partage des risques». Le ministre de l’Energie a décidé de faire de ce sommet un événement annuel.
C’est Nordine Ait-Laoussine, ancien ministre de l’Energie, actuellement président de Nalcosa SA, son bureau de consulting en Suisse, qui a fait part à l’assistance des «idées forces» qui ont émergées au cours de la conférence internationale. Il en citera 9, entre autres le développement du secteur national dans tous ses segments, le maintien du cap du non conventionnel et des énergies renouvelables, recherche de nouveaux débouchés et augmentation des capacités de transports notamment le gaz, le tout géré par une loi dont les dispositions seront plus libérales
Ould Kaddour, le PDG de Sonatrach, pour sa part, aura assisté à toutes les séances de la conférence. Parmi l’ensemble des intervenants, il sera le plus concis dans ses propos, sans verbiage et sans confabulation. Ainsi, en a fait-il une technique «moderne» de communication tout autant que ses rencontres habituelles avec la presse. «On attend avec impatience l’année prochaine pour faire une conférence comme cela», a-t-il dit à la fin des travaux. L’offshore, dira-t-il, est l’événement phare de ce rendez-vous. «J’espère qu’on en verra les résultats l’année prochaine», a-t-il dit.