L’ambiance était festive hier, au palais de la Culture d’Alger, à l’occasion de la clôture de la saison culturelle du CCI, marquée par l’organisation d’un grand nombre de manifestations scientifiques et culturelles.
L’ambiance était festive hier, au palais de la Culture d’Alger, à l’occasion de la clôture de la saison culturelle du CCI, marquée par l’organisation d’un grand nombre de manifestations scientifiques et culturelles.
Présent à cette cérémonie en compagnie du ministre de Moudjahidine, Mohamed Aïssa s’est dit heureu et honoré de partager ces moments de joie, estimant que ceci n’est nullement la in d’une saison, mais plutôt le début d’une autre. «Le Centre culturel islamique est ouvert pour toutes les catégories de la société algérienne. Son rôle est complémentaire avec la mission de la mosquée, et il œuvre toujours pour l’entente, la tolérance, la fraternité et la solidarité», a soutenu le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs qui relève le rôle important que peut assumer le CCI dans la moralisation de la société. Mohamed Aïssa appelle les Algériens «à faire face aux multiples dangers qui guettent notre pays», considérant que la culture islamique constitue un excellent rempart contre les tenants de l’obscurité et autres férus de la fitna.
«Nous devons retourner à nos références. Notre religion est tolérante, elle ne reconnaît pas la violence et les rivalités négatives entre les personnes. Nous devons donc rester fidèles à l’école d’Ibn Badis, une école qui éclaire notre chemin», a-t-il affirmé, en ajoutant que «l’islam est bénéfiques aussi aux non-musulmans». Il est utile de savoir que le CCI a été créé en 1972. Sous tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, il a été accueilli à bras ouverts par le département des Affaires religieuses en 2001. Parmi ses missions, figure celle d’inculquer la culture islamique, organiser des études et des recherches liées à la pensée islamique, ou encore échanger les informations et les expertises scientifiques.
Cette saison, le Centre culturel islamique a organisé près de 435 rencontres débats, 165 conférences et 34 colloques et séminaires.
Mohamed Aïssa, invité de l’émission « Daïf Essabah »
Réunion de la commission nationale de la fatwa en septembre prochain
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a affirmé que la commission nationale de la fatwa se réunira en septembre prochain pour désigner 50 imams muftis qui seront répartis sur 48 wilayas, dont deux au niveau central. Invité de l’émission «Daïf Essabah» de la Chaîne I de la radio nationale, le ministre a précisé que 50 postes d’imams muftis ont été ouverts, conformément au statut des personnels du secteur des Affaires religieuses et des Wakfs, rappelant que le ministère avait demandé à chaque wilaya de proposer trois noms parmi les imams répondant aux conditions requises pour le poste en question. L’instance égyptienne de la fatwa a été retenue pour assurer la formation de ces imams, a fait savoir M. Aïssa qui a annoncé l’ouverture d’un débat au niveau du ministère sur la possibilité de bénéficier de l’expérience de certains pays arabes et musulmans dans ce domaine. La commission nationale de la fatwa regroupera, selon M. Aïssa, des imams muftis et des secrétaires des conseils scientifiques, ajoutant que le ministère «attend la révision constitutionnelle pour connaître le statut et les prérogatives de cette instance, ainsi que celles du Haut conseil islamique (HCI)».
Hadj-2015
Nouvelles mesures pour assurer un séjour agréable aux hadjis algériens
Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a affirmé hier que le hadj sera marqué cette année par de nouvelles mesures qui permettront aux hadjis algériens de passer un agréable séjour. Invité de l’émission «Daïf Essabah» de la Chaîne I de la radio nationale, le ministre a précisé qu’une expérience «unique du genre» sera lancée durant la période du hadj, cette année, permettant aux hadjis algériens de connaître l’immeuble et le numéro de chambre où ils devront séjourner via le site internet dédié au hadj-2015. Le hadji pourra, via le site internet, avoir une «image claire» de la chambre, ainsi que le nombre de lits, a ajouté le ministre, selon lequel les «hadjis seront hébergés dans des édifices proches de la mosquée de La Mecque».
Pour M. Aïssa, les difficultés rencontrées par les hadjis sont dues à un «conflit de responsabilité». Dans un souci d’éviter des problèmes aux hadjis, le ministre a fait savoir que «chaque groupe de hadjis sera accompagné par quatre encadreurs, deux de la Protection civile, un médecin et un guide». La formation organisée en faveur des membres de la mission du hadj et les encadreurs devra prendre fin lundi, a rappelé le ministre. Il a, par ailleurs, précisé que le hadj-2015 sera encadré par 45 agences de tourisme, dont deux publiques, rappelant que le nombre de hadjis est appelé à accroître à partir de l’année prochaine, pour atteindre 40.000. M. Aïssa a, dans ce contexte, mis en garde les agences de tourisme à ne pas faillir à leurs engagements vis-à-vis des hadjis, affirmant que des sanctions sont prévues en cas de non-respect du cahier des charges.