Clôture du 4E salon international de la créativité : SALON INTERNATIONAL DE LA CRÉATIVITÉ Des signatures d’accords en marge du salon

Clôture du 4E salon international de la créativité : SALON INTERNATIONAL DE LA CRÉATIVITÉ Des signatures d’accords en marge du salon

L’Afrique était au centre des échanges, notamment avec le Mali, invité d’honneur dont sa délégation comptait plusieurs écrivains, poètes et artistes à l’instar du compositeur Cheikh Tidiane Seck qui a mis le feu à l’auditorium du Palais de la culture.

Le rideau est tombé samedi dernier sur la 4e édition du Salon international de la créativité qui a vu plus de 36 pays participants avec le Mali comme invité d’honneur. Une édition qui a réuni différents professionnels, rappelons-le, du secteur culturel, sans oublier des représentants des droits d’auteur d’Afrique.

C’est le groupe Raïna Raï et Amar Sundy qui ont eu l’insigne honneur de clôturer en beauté cette édition qui a vu une forte affluence du public samedi soir. Dans son allocution en marge de cette clôture le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi nous fera remarquer à juste titre qu’«il y eut une participation forte de l’Afrique.

Cette édition s’est singularisée du fait que son but ne consistait pas seulement à présenter des expos des pays participants, mais il se situait au-delà de cette idée, il s’agissait de renforcer les relations algéro-africaines et les relations Sud-Sud. Pour preuve, le prix Myriam Makeba a été institué et un jury s’est constitué dans ce sens, l’alliance panafricaine des cinéastes s’est aussi constituée. Il faut regarder en marge du salon ce qu’il y a eu comme différentes actions…» dira le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi. Abondant dans le même sens, Samy Bencheikh El Hocine, directeur de l’Onda, nous fera savoir qu’«un accord de signature avec la société sud-africaine Capaso a eu lieu. Cet accord stipule l’exploitation des oeuvres sur le digital et les plates-formes internationales.

L’Onda a confié à Capasso la collecte des redevances pour le répertoire algérien. Aussi nous apprend-on également la signature de contrat avec CMC (société capverdienne) qui est dirigée par une artiste qui s’appelle Solange Evora. «Cette société existe depuis un an et demi et le premier contrat signé l’a été avec l’Algérie. Un contrat basé sur les échanges et la promotion au profit de Cap Vert.» A propos de la réunion à huis clos qui s’est déroulée au cabinet du ministère de la Culture dans la continuité de celle du bureau exécutif de la Cisac, il s’agit des travaux du comité exécutif africain dont l’Algérie est membre. «Il s’est réuni pour préparer l’assemblée générale des sociétés africaines qui doit se dérouler du 18 jusqu’au 22 juillet aux îles Seychelles», indiquera le directeur de l’Onda, et Azzedine Mihoubi de renchérir: «Ces actions entreprises par l’Algérie, via l’Onda, ont fait de l’Algérie un carrefour africain important et cela nous importe beaucoup.

Je vous donne pour preuve la ministre de la Culture malienne qui était là et nous a demandé d’envoyer au Mali trois responsables de l’opérette qui a eu lieu récemment à l’opéra d’Alger, Boualem Bessaïh, à savoir le metteur en scène, le scénographe et le chorégraphe, pour un atelier de formation et de résidence. «Cela prouve bien que l’expérience algérienne commence à porter des fruits sur le plan international. L’Onda a employé de grands efforts dans ce sens. Cela nous pousse à nous améliorer davantage» et de souligner, convaincu: «Je pense qu’on est devenu une référence en matière de droits d’auteur, notamment grâce à l’ouverture d’un bureau de l’Ompi ici en Algérie. C’est important aussi que le public puisse découvrir sa culture algérienne et africaine et on espère que pour la 5e édition elle sera encore plus diversifiée. On commencera à l’organiser dès maintenant et peut-être que l’Amérique du Sud pourra y prendre part parce qu’on a beaucoup de points en commun.

Aussi, pour que les pays arabes découvrent l’expérience algérienne, l’Onda a été présent au Salon du livre en Egypte, car les Egyptiens ne possèdent pas les bons mécanismes dans ce domaine. La conférence qu’a animée Samy Bencheikh El Hocine là-bas a eu un très bon écho. On peut dire que l’expérience algérienne est singulière dans le domaine des droits d’auteur. On fera en sorte qu’elle s’améliore et avance.

On pense même proposer au ministère de l’Education d’introduire un cours sur les droits d’auteur, outre les droits de l’homme qui sont enseignés, pour que la nouvelle génération puisse connaître ses droits.» Pour rappel, la ministre malienne de la Culture, Diaye Ramatoulaye Diallo, en visite en Algérie dans le cadre de la participation de son pays en tant qu’invité d’honneur au 4e Salon international de la créativité (17-21 avril), avait déclaré dans le cadre des échanges entre les deux pays que les bibliothèques des manuscrits maliens seront mises à la disposition du peuple algérien frère «pour lui permettre de découvrir leur contenu notamment ce qui a trait à l’histoire commune des deux pays.».

Pour rappel, la délégation malienne comptait plusieurs écrivains, poètes et artistes à l’instar du compositeur Cheikh Tidiane Seck. Gageons que l’année prochaine ce salon de la créativité connaîtra plus de monde et de fréquentation pour ses activités parallèles, outre la musique qui a drainé quant à elle beaucoup de jeunes. Mais ça c’était un peu sans surprise.

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