Le ministère des affaires étrangères a annoncé, que des entretiens entre l’Algérie et les Etats-Unis sont prévus pour samedi. Ces entretiens porteront sur la relace du Maghreb Arabe, les dossiers de la lutte antiterroriste.
Alger défendra lors de la visite d’Hillary Clinton à Alger, son projet de réformes politiques et s’attend, en contre partie, à un soutien de Washington et à la levée de la pression suite au climat actuel caractérisé par des appels au changement.
Dans le communiqué du secrétariat d’Etat américain sur la prochaine visite d’Hillary Clinton en Algérie, il a été indiqué que cette visite en Algérie s’inscrit dans le cadre d’une visite Maghrébine au cours de laquelle, la secrétaire d’Etat américaine s’entretiendra avec le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika sur la situation interne en Algérie et les préparatifs aux prochaines législatives, prévues pour le 10 Mai ainsi que sur les défis prévus de soulevés dans cette région. Il est à noter que les américains considèrent les élections prévus pour le 10 mai comme étant un rendez-vous crucial, étant donné qu’elles permettront à l’Etat algérien de sortir vainqueur en évitant définitivement le prolongement du printemps arabe ou de sortir vaincu en réalisant un changement, qualifié par les diplomates américains de répondant aux aspirations du peuple. Notons, également, que ça fait deux ans que l’Etat algérien prépare à la visite de Clinton en Algérie, en réponse à deux visite d’Etat effectuées par Medelci à Washington. Il est à rappeler, également, que la dernière visite des officiels américains en Algérie a eu lieu en 2008, effectuée par l’ex secrétaire d’Etat américain Condoleezza Rice à la tête d’une délégation dans une tournée qui l’a conduite au Maghreb, à la fin du mandat de George Bush. Notons, aussi, que les Etats-Unis et l’Algérie ont des points de vue différents sur d’importants dossiers, à l’instar de la crise en Syrie. A ce propos, alors que l’Algérie croit que la solution doit être purement arabe, Washington opte pour le départ immédiat de Bachar Al Assad.