Le président du conseil d’affaires algéro-saoudien, Raed Ahmed Almazrouei, a exhorté les hommes d’affaires algériens, présents hier à l’ouverture de la 10e session de ce conseil tenue à l’hôtel Sheraton d’Alger, à faire pression sur le gouvernement pour qu’il renforce le droit de propriété ici en Algérie.
Raed Almazrouei a estimé que la règle du 51/49 constitue un frein pour les petits et moyens investissements. Puisque, a-t-il expliqué, les porteurs de tels projets préfèrent les conduire seuls. «Je comprends une telle mesure pour les grands projets, elle est même louable pour les grands projets. Mais, les partenariats gênent les petites et moyennes affaires et privent l’Algérie d’importants flux d’investissement», a-t-il souligné.
Il a donné des indicateurs chiffrés démontrant le peu d’attractivité de l’Algérie pour les investisseurs étrangers, précisant que les IDE en Arabie Saoudite sont dix fois plus importants qu’en Algérie. Et d’insister : «Nous avons fait beaucoup de pression sur notre gouvernement pour obtenir l’ouverture de notre marché et libérer l’initiative privée. Vous n’avez qu’à faire de même pour profiter des opportunités qui se présentent.» Cette 10e session a, par ailleurs, été ponctuée par des rencontres «BtoB» entre hommes d’affaires algériens et saoudiens à la recherche de partenariats. Et la délégation saoudienne, forte d’une trentaine d’hommes d’affaires activant dans divers secteurs (agriculture, industrie, énergies renouvelables et services), devrait prendre part au forum devant être organisé aujourd’hui dans le même hôtel sous le patronage du ministère de l’Industrie et des Mines avant d’être reçue dans différentes institutions publiques.