Classement Indice Mondial de l’Obésité : la place inquiétante de l’Algérie

Classement Indice Mondial de l’Obésité : la place inquiétante de l’Algérie

À l’occasion de la journée mondiale contre l’obésité, 04 mars, « Global Obesity Observatory » est revenu en chiffres sur ce fléau social. Considérée comme une maladie de ce millénaire, l’obésité s’est de plus en plus instaurée dans le cadre social.

L’Observatoire Mondial de l’Obésité et du Surpoids a publié une récente étude qui met en lumière des données relatives à ce phénomène. Dans cette étude, l’Observatoire Mondial a établi un classement des pays où l’obésité et le surpoids sont davantage fréquents.

Ainsi, scindé en deux parties, l’Algérie a hérité de la 84e place du classement qui inclut 200 pays chez les hommes adultes. De l’autre côté, chez la gent féminine, l’Algérie se trouve à la 34e place du classement mondial de l’indice d’obésité.

Basé sur l’indice de masse corporelle, IMC, l’indice d’obésité est la donnée principale utilisée dans ce classement. Sur le plan régional, l’Algérie a le 14e indice d’obésité le plus élevé dans la région arabe chez les hommes adultes. Dans ce classement, les femmes ont eu deux places de plus et pointent à la 12e place.

Les données du Global Obesity Observatory relatives à l’obésité en Algérie.

Les données du Global Obesity Observatory relatives à l’obésité en Algérie.

Un classement où les premières places du monde arabe ont été attribués aux pays du Golf puisque le podium est formé par le Koweït, le Qatar et l’Arabie Saoudite.

Finalement, l’Ile de Nauru, située dans le pacifique, a eu la première place sur le plan mondiale avec un taux de 59.85% de gens classés obèses sur l’ensemble de sa population.

Obésité et surpoids répondus : un phénomène pas prêt à être freiné ?

Avec la publication de chaque étude et autres classements relatifs à l’obésité, les sonnettes d’alarme sont tirés. Alors que certaines organisations dénoncent le retour du spectre de la famine dans différentes régions du globe terrestre, l’excès en graisse et paradoxalement l’antagoniste avéré.

Outre les habitudes alimentaires que les scientifiques contestent et qui ne sont, inopportunément, plus des cas émergents puisqu’elles sont en passe de devenir la norme, plusieurs éléments entrent en balance.

Suite à la pandémie du Covid-19, la sédentarité s’est accrue, selon des spécialistes. Un fait largement vérifiable dans le quotidien.

En supplément, l’important volume horaire que les gens réservent aux écrans s’ajoute à ce premier élément pour former le cocktail parfait qui dresse le tapis rouge à l’obésité et au surpoids.

Malgré le retour des campagnes qui favorisent l’activité sportive et démocratisent les habitudes dites « fit », l’obésité gagne autant du terrain.