Cité les Oliviers Le marché hebdomadaire du mercredi déborde dans tous les sens Le ras le bol des habitants

Cité les Oliviers Le marché hebdomadaire du mercredi déborde dans tous les sens Le ras le bol des habitants

Le marché hebdomadaire qui se tient chaque mercredi entre la cité des Glycines et celle des Oliviers, déborde et après près de 20 ans d’existence, il a doublé en termes d’espaces, au point où des commerces, cette fois réglementaires, sont venus se greffer à l’un des plus grands marchés de la ville d’Oran.

Si au départ, il était tenu juste sur quelques centaines de mètres, aujourd’hui il est aisé de dire que l’artère est occupée de bout en bout, ainsi que toutes les rues adjacentes.



En attendant la réalisation d’un marché couvert à quelques encablures, cet hypermarché grandeur nature offre tout ce dont on peut avoir besoin, celui qui s’y rend peut être certain de pouvoir faire tous ces achats, allant des produits alimentaires aux viandes, l’ameublement et la friperie tout venant.

Mais ce qui est intolérable, demeure, aux yeux des riverains, ces marchands de volaille qui transforment plusieurs mètres carrés d’un terrain en un abattoir à ciel ouvert.

Mais en plus du brouhaha indescriptible qui ne prend fin que vers 16h durant ce mois du Ramadhan et un peu plus tôt le reste de l’année, ce sont des tas de déchets de tous genres abandonnés par les marchands, avant le passage des camions de la collecte, le décor est désolant, en ces temps de chaleur, des odeurs nauséabondes agressent les habitants jusqu’à l’intérieur de leurs domiciles. Une question se pose : quel profit pour la collectivité ? Aucun.

Pis encore, si la commune a abandonné le fameux «goumreg», qui consiste à faire payer des droits d’occupation de la voie publique, elle est contrainte de prélever des tonnes de déchets, sans aucune contrepartie. Cependant, ce marché hebdomadaire demeure le seul qui existe à Oran, étant donné qu’initialement, il permettait aux habitants de quartiers dépourvus de marchés couverts, de faire leurs achats en attendant la réalisation de vrais marchés.

Pour rappel, cette mesure transitoire a été tolérée pour faire face à un manque flagrant en matière de marchés de fruits et légumes. Mais comme le provisoire dure, cela a fait naître une nouvelle culture, étant donné que même des citoyens qui habitent près des marchés, ne ratent pas le moindre mercredi, car estiment-ils, ici ils peuvent négocier les prix et trouver tout. Pour les riverains, ce marché est un fait accompli, d’autant que plusieurs jeunes du quartier tirent profit de cette activité.

K.Z