Cité Emir Abdelkader: Le cri de détresse de 14 familles

Cité Emir Abdelkader: Le cri de détresse de 14 familles

A.El Abci

Cité Emir Abdelkader: Le cri de détresse de 14 familles

Les pères de 14 familles de la cité Emir Abdelkader, dont le toit de leurs maisons menaçant ruine s’est effondré jeudi dernier, causant un blessé léger, se sont rassemblés hier devant le cabinet du wali pour réclamer la prise en charge de leur cas « urgent », sans attendre le pire, disent-ils.

Il s’agit, expliquent-ils, d’une grande et vieille maison de 320 mètres carrés, comprenant deux étages, dont le toit n’existe plus, après le dernier effondrement, et où seul des morceaux de fer sont visibles et ce, suite aux fortes précipitations de pluie de ce jour-là.

Et de solliciter une intervention rapide du premier responsable de la wilaya, en considération que la maison est très ancienne, datant de la période coloniale, classée « rouge » par la protection civile dont les services ont encore confirmé tous les dangers que représente cette vieille bâtisse sur ses occupants, suite à l’effondrement de jeudi dernier. « Malheureusement et malgré les promesses du maire, qui est venu aussi nous rendre visite en insistant sur le danger qu’elle représente et promis de nous trouver une solution, rien n’a été fait dans ce sens », disent les concernés. Et le représentant des protestataires, Lazhar Benrachedi, d’indiquer que les services techniques du CTC se sont déplacés également sur site et ont insisté à leur tour sur le mauvais état de la construction, qui menace ruine et dont d’autres pans peuvent s’effondrer à tout moment. Et de préciser, dans ce sillage, que la maison est désormais penchée et plus droite comme avant.

« Toutefois et malgré tous ces constats nous y demeurons toujours car nous n’avons pas trouvé où aller, sachant que chacune des familles concernées compte au moins quatre enfants », dit-il. Et de poursuivre que « nous avons reçu, avant-hier dimanche, la visite du délégué communal qui a regretté de ne pouvoir nous donner des tentes en attendant une solution, nous conseillant de trouver refuge entretemps chez des voisins, parents ou proches, car le danger est réel et c’est ce que j’ai mentionné dans ma lettre adressée au P/APC.

Depuis, lance-t-il, nous ne cessons de frapper à toutes les portes, mais sans résultat jusqu’à présent et nous n’avons pu voir ni le chef de la daïra ni le wali. Et nous sommes là aujourd’hui pour rappeler notre cas au chef de l’exécutif, sollicitant son intervention et ne pas attendre qu’il y ait mort d’homme pour le faire». Le chef de cabinet a reçu une délégation des pères de familles protestataires, les invitant à un peu plus de patience. Le temps de transmettre leur dossier au wali, vu l’urgence avérée, leur promettant une réponse dans deux ou trois jours, affirment-ils.