Cette société chargée de la gestion du site n’arrive même pas à changer les lampes des couloirs et des parties communes, dénoncent les locataires.
Les habitants de la cité 416-Logements AADL de Kouba (ex-Gué-de-Constantine) dénoncent les multiples manquements aux clauses du contrat qu’ils ont paraphé avec la direction générale de l’AADL, en termes de prestations pour lesquelles ils paient des charges mensuellement. Ils se sont rassemblés hier devant le siège de la société Gest-Immo, chargée de la gestion des sites, pour protester contre l’entêtement de celle-ci à ne pas régler les problèmes auxquels ils font face au quotidien. Ils ont demandé audience au DG, mais il a refusé de les recevoir de manière catégorique. Pis, ce responsable a fait appel aux services de police pensant qu’il avait affaire à des émeutiers. Il a fallu que les locataires insistent et accèdent jusqu’au bureau de sa secrétaire pour qu’il daigne accepter de recevoir deux délégués en présence d’un officier de police.
Les deux représentants des résidents ont soulevé de nombreux problèmes dont le plus épineux est l’ascenseur. “Depuis plus de trois mois, nous ne profitons plus des bienfaits de cette machine. Après avoir fermé l’un des deux appareils, il y a 10 années, les gérants du site décident de ne plus réparer le deuxième qui est tombé en panne depuis trois mois”, explique un des protestataires. L’entrevue qui a eu lieu, à ce propos, il y a une dizaine de jours, entre les locataires et les responsables de Gest-Immo, n’a, selon eux, servi à rien en définitive. Preuve en est, le DAG a exprimé franchement son incapacité à résoudre le problème tandis que le DG refuse carrément de trouver des solutions sans avancer la moindre explication valable. Hier, il a réitéré la même position : “Les problèmes d’eau et d’éclairage seront pris en charge dès la semaine prochaine.
Mais en ce qui concerne la panne des ascenseurs, je ne promets rien. Il faut attendre.” Une réponse qui résume parfaitement l’incapacité de ce DG à assumer ses responsabilités. Sinon, comment peut-on admettre qu’un simple achat d’une pièce qui remettra en marche l’appareil soit aussi difficile à effectuer ? À travers une telle nonchalance à vouloir prendre en charge les doléances des locataires qui, entre temps, continuent à payer pour des prestations inexistantes, l’on ressent une volonté délibérée de la part de la tutelle de ne plus compter sur cette entreprise de gestion qui, en réalité… ne gère rien ! Pis encore, une velléité de laisser les choses traîner est clairement affichée par les responsables.
L’autre anomalie à laquelle les locataires sont confrontés concerne la “défectuosité des minuteries de tous les paliers qui plongent les habitants dans le noir et l’insécurité”. “Cette société chargée de la gestion du site n’arrive même pas à changer les lampes des couloirs et des parties communes”, expliquent-ils encore.
Dans le même temps, d’autres difficultés persistent toujours, dont les interminables pannes des surpresseurs d’eau, des femmes de ménage en poste, mais le nettoyage des paliers et des escaliers n’est jamais assuré ces derniers mois.
Ce qui pousse souvent les résidents à accomplir eux-mêmes une telle prestation… Face à cette situation, les locataires restent mobilisés et décident de passer à d’autres actions de protestation pour qu’ils soient rétablis dans leurs droits.