Le phénomène de la crise de logement est loin de s’être estompé dans la Commune de Mostaganem, malgré les efforts des autorités concernées afin de juguler un tant soit peu le problème. Et les conséquences sur certaines populations défavorisées, vivant une situation précaire, pourrait prendre des proportions alarmantes si aucune solution ne serait trouvée d’ici peu.
Les exemples ne manquent pas pour décrire concrètement le phénomène qui s’accroît de jour en jour, face à l’explosion démographique. Ces derniers temps, des voix s’élèvent pour mettre le doigt sur une nouvelle tendance qui est apparue dans la ville de Mostaganem, celle de l’occupation par certaines familles de caves aménagées en habitations de fortunes.
C’est le cas de Bouziane Bachir, habitant l’une des caves de la Cité des ‘’350 logements’’ située dans la zone de Kharrouba, avec une épouse et quatre enfants en bas âge, à charge ! « Cela fait six ans que cette situation perdure », nous déclare le concerné. L’humidité des caves a eu raison de l’état de santé des petits enfants fragiles ainsi que des femmes précaires. Le squat des caves pour y habiter semble la seule solution trouvée par ces familles, afin d’avoir un toit où passer les nuits loin des rues en l’absence de réponses ou signe d’une quelconque amélioration à leur situation. Ces familles lancent un ‘’SOS’’ ultime aux autorités locales compétentes pour sortir ces citoyens de l’impasse dans lequel elles se trouvent.
A.S.M
