K. Assia

Ces familles ont été recensées par les services de l’Office pour squat illégal des caves. L’opération de recensement, menée conformément aux orientations données par les pouvoirs publics, a révélé l’existence de 400 caves squattées au quartier de l’USTO. Les autres cas d’occupation illégale se trouvent dans les quartiers Maraval, Yaghmoracène et aussi à Arzew. Les responsables de l’Office doivent, donc, attendre les décisions de justice pour mettre en exécution la machine d’expulsion.
Cette situation est devenue, de plus en plus, pénalisante pour les occupants des cités puisque ce squat a fini par ternir les cités et les quartiers d’Oran. De plus en plus d’indus occupants ont fini par élire domicile dans ces caves censées être des propriétés communes. Les squatters ont installé des compteurs d’électricité et d’eau et transformé l’intérieur en pièces habitables. Ces caves sont, désormais, destinées à entreposer du matériel et non à être habitées.
Avec la crise du logement qui s’accentue à Oran, de nombreuses familles ont élu domicile dans ces caves dépourvues de toute commodité, dans l’espoir de bénéficier d’un logement social. L’Office, pour sa part, compte poursuivre cette opération de vérification et de contrôle à toutes les cités d’Oran. La circulaire 38/666, définissant les parties communes, indique que ces caves sont la propriété des habitants et que toute décision de justice, prononcée à l’encontre de tout indu occupant sera suivie d’une expulsion.
Ainsi et pour mettre un terme au phénomène, les pouvoirs publics ont décidé de ne plus construire de caves dans les nouveaux programmes d’habitat comme est le cas à Belgaid et autres nouvelles cités, a indiqué, hier, M. Abbassi chargé de la communication de l’Office.