La star du cirque italien « IL Floritegio » et le Directeur artistique du cirque Amar Steve Tony et son frère Max Tony ont déposé plainte auprès des services de sécurité de Ben Aknoun à Alger dans l’affaire de vente en noir de 2000 billets d’entrée au cirque offerts gratuitement aux handicapés, aux orphelins et aux associations caritatives.
Lors d’une rencontre avec Echorouk, Steve et Max ont près « leurs excuses auprès du public algérien et à ne pas fustiger le cirque « Il Florilegio » connu en Algérie par « cirque Amar » pour les billets qui ont été revus à la hausse cette année à cause du retrait de Sonatrach et de Sonelgaz.
Ils ont tenu à expliquer que la prise en charge des frais de voyage du groupe composé de 60 éléments entre exposants, travailleurs et artistes est très coûteuse. Ils ont rappelé que Sonatrach et Sonelgaz prenaient en charge les frais de transport de cette troupe entre l’Italie et l’Algérie (aller/retour) avant leur retrait cette année.
Les deux italiens se sont dits contraints d’augmenter les prix des billets d’accès au cirque. Les seules victimes selon eux, sont bel et bien les personnes en difficulté.
« Nous avons adressé des correspondances à l’Administration plus de 15 fois, mais aucune réponse ne nous a remise. N’étaient les 45% qu’on paie au trésor public sous forme d’impôts, le billet serait vendu à 300DA. Nous gagnons notre vie par le cirque qui constitue des risques. Auparavant les billets étaient de 400DA, mais cette année ils sont à 700DA », ont-ils ajouté.
« Dans des conditions pareilles, nous reviendrons jamais en Algérie une nouvelle fois. Le retrait de Sonatrach et de Sonelgaz et le recours de l’administration du Park Zoologique de Ben Aknoun à doubler les frais de location et l’interdiction de la Banque d’Algérie aux exposants de transférer de l’argent à leurs familles respectives », ont déploré les deux interlocuteurs.
« Nous sommes allés déjà en Syrie, à Istanbul et au Liban, c’était très agréable, mais en Algérie nous avons été frustrés et désespérés », a déploré Max Tony.
« N’était l’insistance de Mme la ministre de la Culture Khalida Toumi de rester encore pour quelque temps, nouq aurions quitté l’Algérie dès notre arrivé », ont-ils ajouté.