La moto, c’est une passion, du plaisir mais également du risque. 8 768 accidents corporels ont été enregistrés à l’échelle nationale durant le premier semestre 2012 dont 975 causés par des motocyclettes. Ces accidents ont causé le décès de 332 personnes et occasionné des blessures à 10 342 autres contre 9 444 accidents, dont 989 causés par des motocycles, ayant occasionné 341 morts et 10 850 blessés durant la même période de 2011.
95,32 % de ces accidents sont dus au facteur humain, 2,36 % au mauvais état du véhicule, et 2,32 % à l’état des routes. Le non-respect de la vitesse réglementaire, le non-respect du sens opposé à la circulation, les dépassements et les manœuvres dangereuses, le jeu au milieu de la chaussée, le non-respect du stop et de la priorité, le défaut de maîtrise et le changement de direction sans signalisation, sont les principales causes à l’origine des accidents causés par les motocycles sur les routes. Telles sont les explications d’un lieutenant de police chargé de la communication au niveau de la Direction de la sécurité publique (DSP) de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN).
Depuis quelques années, beaucoup de motocycles et scooters envahissent les rues et les routes. Ils courent dans tous les sens. Les deux-roues sont devenus une vraie tendance depuis quelque temps, soit un moyen de transport très prisé par les jeunes. Certains d’entre eux les utilisent comme distraction, d’autres prennent ce mode de déplacement très aux sérieux. Ils ont échangé la conduite d’un véhicule léger pour piloter un motocycle. Les raisons ? C’est un moyen pratique, rapide et qui se faufile facilement évitant les longs bouchons. Depuis, le marché des deux-roues en Algérie est devenu très florissant.
R. K.
