Ce qui n’était qu’un dicton populaire, pour exprimer la rareté, voire l’impossible – adhfel n’thfsouth – neige au printemps, s’est illustré parfaitement ce 2 mai sur les hauteurs de la ville de Batna. Sur les monts de Hit Ouloudh et de Thizi Nrssas, à 1 840 mètres d’altitude, d’importantes chutes de neige ont bloqué la route et, par là même, la circulation automobile, pendant plus de deux heures, hier matin. Il aura fallu l’intervention des services de la voirie pour fluidifier le trafic.
Au-delà des désagréments qu’il a causés sur la voie publique, le phénomène, très rare, mais pas exceptionnel, du moins de l’autre côté de la Méditerranée, a ébloui les badauds et surtout les enfants.
Qui aurait cru qu’il serait loisible de jouer avec de la neige au mois de mai, dans un pays où le printemps prend souvent rapidement les allures de l’été ?
