Les spécialistes des maladies du sang ont averti samedi à Alger, que le non-respect de l’instruction du ministère de la Santé concernant la circoncision des enfants, pourrait entraîner de nombreux risques, voire la mort chez les enfants atteints d’hémophilie. Dr Meriem Benseddouk spécialiste des maladies du sang au CHU de Beni Messous a souligné au Forum du quotidien El Moudjahid, la nécessité de respecter l’instruction du ministère de la Santé concernant la circoncision des enfants atteints d’hémophilie afin d’éviter que la joie se transforme en drame.
Elle a en outre insisté sur la nécessité que l’intervention soit pratiquée par des chirurgiens comme le stipule l’instruction du ministère et qu’un bilan sanguin soit fait au préalable afin de s’assurer que l’enfant n’est pas atteint de troubles sanguins notamment d’hémophilie. La spécialiste a mis en garde contre le fait de pratiquer cette opération les jours qui suivent la naissance, le diagnostic de ces maladies étant difficile à établir à cet âge. L’hémophilie- une maladie héréditaire qui touche les garçons plus que les filles- se manifeste dés les premiers pas du jeune enfant qui est souvent exposé aux chutes. Des ecchymoses apparaissent alors au niveau des articulations accompagnées de douleurs aigues et d’hémorragies. Pour le Dr Karima Chenoukh hématologue au même CHU, des analyses médicales sont nécessaires avant une circoncision affirmant que le bilan n’était pas coûteux et qu’il se pratiquait dans tous les laboratoires privés ou publics .
M. A.